Après l’état solide, liquide, gazeux, la matière connaît un autre état : le plasma. Sur le principe de la lampe fluorescente ou de la foudre, le plasma à des effets thermiques, physiques ou chimiques qui intéressent la recherche. Une expérience mise en avant pour la Fête de la Science
Dans un réacteur sous vide, les chercheurs utilisent les hautes énergies du plasma pour casser des molécules de différents gaz et analyser les poussières issues de ces puissants champs électromagnétiques.
Une manipulation intitulée « Plasmas poudreux carbonés » qui intéresse la micro-électronique, la météorologie et l’astrophysique.
L’industrie des microprocesseurs dans sa recherche de gravure infiniment petite et conductrice pourrait créer des couches extrêmement fines ou éviter le dépôt de poussière.
Souvent, les données des ballons-sondes envoyées dans la haute atmosphère voient leurs données faussées par des dépôts de poussières présentes à une trentaine de kilomètres de la terre. Des poussières semblables à celles créées dans ce laboratoire.
Les astrophysiciens s’intéressent beaucoup aux interactions liées au plasma. Un phénomène extrêmement présent dans l’univers et générateur de poussières interstellaires. L’atmosphère de Titan pourrait être mieux connue grâce à ces travaux de deux chercheurs implantés à Bourges : Véronique Massereau et Isabelle Geraud.
Véronique Massereau, chercheur, explique comment elle fabrique de la poussiére de Titan avec l'effet plasma
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Eau + plasma = eau active
Exposé aux puissants champs électromagnétiques du plasma, un simple bol d’eau se transforme temporairement en solution acide au pouvoir bactéricide et nettoyant.
L’eau active offre l’avantage de pouvoir être produite sur commande et sur le lieu à nettoyer. Une eau active facile à « désactiver » pour éviter des rejets polluants. Maxime Wartel étudie les processus en jeu dans la production et la destruction de l'eau active.
Javel écolo
Maxime Wartel transforme l'eau en eau active grace au plasma. Une eau au propriété décontaminate, nettoyante et bactéricide
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Ces recherches sont conduites dans un laboratoire de l'IUT de Bourges dans le cadre du GREMI, une Unité Mixte de Recherche de l’Université d’Orléans et du CNRS.