Or, argent ou cuivre intégrés dans la composition du verre se révèlent et s'impriment à l'aide d'un laser. Entre chimie et physique, le monde des nano-particules offrent d'étonnantes perspectives à l'industrie du verre.
A l'occasion de la Fête de la Science, plongée dans un laboratoire de la région
La transparence du verre n'est pas altérée par la présence dans sa composition d'or, de cuivre ou d'argent. Par contre, ces nano-particules métalliques ont la particularité de réagir par oxydation-réduction à des températures élevées.
Comme le laser utilise la lumière, il traverse la masse du verre sans encombre et interagit uniquement en présence de particules métalliques.
A partir de ce principe et avec une grande précision, un chercheur du CEMHTI (Conditions Extrêmes et Matériaux : Haute Température et Irradiation UPR3079 CNRS) a développé une technique de dessin ou de coloration dans le verre.
Son principe permet de produire des ampoules électriques colorées dans la masse ou des marquages de flacon dans l'épaisseur.
Présentation de cette technique de gravure dans le verre en trois questions-réponses
Dans son laboratoire, Jean-Philippe Blondeau colore le verre dans la masse avec un laser. Les applications sont multiples dans le marquage anti-contrefaçon et dans le falconnage.
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©France 3 Centre-Val de Loire