Même confinés, responsables et joueuses du Tango Bourges Basket se projettent déjà sur la saison prochaine

Joueuses et encadrants du Tango Bourges Basket sont déjà tournés vers leur avenir sportif. L'effectif est bouclé, et avant même la reprise du championnat 2020-21, il y a une finale de coupe de France à aller chercher.

La crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus a mis fin prématurément à la Coupe d'Europe et au championnat de Ligue Féminine de Basket, mais pas à la Coupe de France.La rencontre entre le Tango Bourges Basket et Lyon-Asvel devait se dérouler le week-end des 24 et 25 avril, elle a été reportée en septembre, en lieu et place du traidtionnel match des Champions.

Ce sera une finale de plus pour les Berruyères, mais avec une particularité tout de même : ce n'est pas l'équipe qui s'est qualifiée qui va la disputer, dans la mesure où le match sera joué en ouverture de la saison 2020-2021.
 

Elodie Godin, capitaine des Tango : "Tout s'est arrêté brutalement, ça a été un choc, mais maintenant je suis prête à repartir."


L'équipe était en déplacement à Fenerbahce, en Turquie au moment de l'annonce des premières mesures liées à l"épidémie de coronavirus. Lors du retour en France, un moment incertain, tout est allé très vite, "ça a été super compliqué", explique Elodie Godin, capitaine des Tango.


A peine rentrées, il a fallu vider les casiers et rejoindre très vite notre lieu de confinement, on n'a même pas eu le temps de se dire au revoir. Sur le coup, on n'a pas compris. Tout s'est arrêté du jour au lendemain.

Un moment de flottement partagé par son entraîneur, Olivier Lafargue, mais au fur et à mesure de l'avancée de l'épidémie et des'annonces de confinement, l'issue de la saison semblait inéluctable :

On s'attendait à ce que ça se passe comme ça. C'est vrai qu'on avait un groupe expérimenté, qui montait en puissance, avec de gros matches à venir. Ne pas pouvoir les disputer, c'est frustrant, mais cela a peu d'importance par rapport au reste.

Relativiser les choses, prendre soin de soi et des siens, c'est le message qui continue à être partagé sur les réseaux sociaux :
 

Prendre soin de soi, mais en pensant déjà à la suite. Elodie Godin découvre sa nouvelle équipe, qu'elle espère bien retrouver très vite au Prado, salle fétiche du Tango Bourges Basket," pour reprendre l'entraînement, et préparer cette finale de Coupe de France."
 

Le nouveau visage du Tango Bourges Basket

Cette équipe a belle allure, si l'on en croit l'avis des spécialistes. Il faut dire que le Tango Bourges Basket est un club très convoité, et pour cause, il affiche le plus beau palmarès du sport collectif français.

Les nouvelles recrues sont unanimes : elles ont envie d'évoluer au sein d'une équipe qui joue les premiers rôles sur le plan national et international.

 
  • Laétitia Guapo, 24 ans, ailière, est impatiente de découvrir l'aventure européenne avec l'Euroleague. Internationale de basket en 3X3, elle espère apporter un plus au club avec sa vitesse de course et ses qualités athlétiques.
 
 
  •  Alix Duchet, 22 ans, est très véloce également. Cette jeune meneuse, meilleure espoir de LFB, a découvert l'Euroleague avec Lattes-Montpellier, elle espère poursuivre l'aventure européenne "dans un club emblématique".
 
 
  • Magali Mendy, 30 ans, fait un 2e passage en Centre-Val de Loire. Après quelques années à Chartres, en 2e division, elle a pris la direction de Gérone en Espagne. L'arrière, arrivée sur le tard au plus haut niveau, veut se "lancer un nouveau challenge à Bourges, avec beaucoup de fierté."
 
 
  • Pauline Astier, 18 ans, a intégré le centre de formation du Tango Bourges Basket  il y a trois ans. Après avoir particpé à de nombreux entraînements avec les joueuses professionnelles, cette meneuse rejoint officiellement l'élite. c'est une bel exemple de progression au sein du club.



Patience et solidarité en attendant la reprise

Certes l'effectif est complet, certes chacun a envie de reprendre, mais il est difficile pour Olivier Lafargue d'établir un programme d'entraînement sans connaitre les dates de fin du confinement et de reprise des compétitions :

C'est une situation inédite, compliquée à gérer tant qu'on ne dispose pas d'une date butoir. En attendant, on espère que chacun travaille de son côté pour revenir plus fort.

"Il faut faire preuve de solidarité" renchérit Agnès Saint Gès, présidente du club. 'Nous sommes plein d'enthousiasme, mais nourrissons aussi quelques inquiétudes et interrogations. Il est difficile de se projeter sans calendrier."

Bourges est un club emblématique, qui a une bonne assise financière, mais la dirigeante a prévenu dès l'annonce de la fin du championnat, "il va falloir être vigilant et trouver les solutions pour les saisons à venir."
En cette période compliquée, chacun fait preuve de solidarité, et le Tango Bourges Basket n'est pas en reste. Des messages sont lancés régulièrement sur les réseaux sociaux.

Parallèlement à cela, le club a lancé au début du mois une cagnotte au profit du centre hospitalier Jacques Coeur de Bourges.
 

 
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