Mercredi 16 mai 2018, la commission des lois du Sénat a décidé de créer un groupe de travail sur l’amélioration de l’efficacité des fiches S.
La commission des lois du Sénat a décidé mercredi 16 mai 2018 de créer un groupe de travail sur "l'amélioration de l'efficacité des fiches S".
Une décision qui intervient quatre jours après l'attaque au couteau qui a causé la mort d'un homme de 29 ans, le 12 mai dernier dans le quartier de l'Opéra à Paris. L'assaillant, abattu par la police lors de l'intervention, Khamzat Azimov était fiché S.
Dans un communiqué publié par le Sénat, le président de la commission des lois Philippe Bas a expliqué que "les attentats meurtriers de Trèbes et du quartier de l’Opéra à Paris ont de nouveau soulevé de nombreuses interrogations sur le régime des fiches S et sur leur efficacité en termes de suivi des personnes radicalisées et de prévention du terrorisme."
Réunie le mercredi 16 mai 2018, sous la présidence de @BasPhilippe, la #ComLoisSénat a décidé de créer un groupe de travail sur l’amélioration de l’efficacité des fiches S
— Sénat (@Senat) 16 mai 2018
Le communiqué de presse https://t.co/5LK6mB2AhX pic.twitter.com/ULMGf2JEQC
C'est le sénateur du Cher, François Pillet (rattaché Les Républicains), qui a été nommé par la commission des lois comme rapporteur de ce groupe de travail. Les membres de ce dernier seront désignés lors de la réunion de la commission, le 23 mai prochain.
Parmi les questions qui seront étudiées : "Quels sont les critères d’une inscription S au fichier des personnes recherchées (FPR) ?" "Comment sont actuellement utilisées les fiches S ?" "Quelles sont les conséquences opérationnelles de la fiche S en termes de surveillance, d’usage de techniques de renseignement ?" Les moyens de nos services de renseignement sont-ils adaptés au nombre d’individus faisant l’objet d’une fiche S ?" "Faut-il réorganiser nos fichiers de renseignement ?"
Fin 2017, le ministère de l'Intérieur avançait le nombre de 25 000 fichés S en France.