Elle a bientôt cent ans et elle est en pleine forme. Dans le Cher, France 3 a rencontré Charlotte Chopin, professeure de yoga qui a trouvé dans son activité sportive et une alimentation saine le secret d'une longévité avec une santé de fer.
Décidément, nos aînés ont de l'énergie à revendre. Après "Mamie Pomme", qui a fait le buzz avec sa recette de tarte tatin, France 3 a fait la rencontre d'une quasi-centenaire qui garde la forme par l'art indien du yoga.
Cinquante ans de pratique
A l'aube de ses 100 ans, Charlotte Chopin reste d'une souplesse étonnante. Cette habitante de Léré, dans le Cher, a découvert le yoga vers ses cinquante ans, et a fini par devenir professeure. "J'avais toujours fait du sport, donc j'étais déjà bien préparée" explique-t-elle. Le yoga, depuis un demi-siècle, lui apporte au quotidien "le bien-être dans le corps, la sérénité." "On se sent vraiment très très bien, ça doit se voir !", lance-t-elle, espiègle.
Bien bouger et bien manger
Parfaitement autonome malgré son âge, jamais malade, Charlotte affiche une santé de fer. "C'est un modèle !" avoue Jacqueline Ronzier, une de ses élèves. "Quand on voit comment elle est, on se dit qu'il faut continuer à faire du yoga."
Le secret de sa longévité, il se trouve aussi dans son frigo. Du potage, des yaourts, du tofu : "je ne mange que des choses saines", affirme Charlotte Chopin. Bien dans son corps et bien dans sa tête, elle soufflera sa centième bougie en fin d'année 2022.
Le yoga, une discipline sportive et mentale qui s'impose de plus en plus
Issu d'une pratique spirituelle ancienne dont certaines postures remontent au 15e siècle, le yoga postural que nous connaissons aujourd'hui, structuré autour d'un cours collectif, est vieux d'à peine 100 ans. Après la fusion des pratiques indiennes et des cours de gym à l'occidentale, le yoga s'est répandu progressivement aux États-Unis et en Europe après les années 60.
Selon une enquête menée en 2021 par le Syndicat des professeurs de yoga (SNPY), le nombre de pratiquants en France a plus que triplé entre 2010 et 2020, passant de 3 millions à 10,7 millions. Plus des trois quarts de ces disciples ont une pratique régulière, et jusqu'à 25% d'entre eux ont commencé lors de la crise sanitaire.