Obsèques, rites religieux : avec le confinement et le coronavirus, comment cela se passe quand un proche décède ?

Le confinement impacte notre quotidien. Les évènements majeurs de notre vie, mariage, naissance, décès, se trouvent bousculés par l’épidémie mondiale COVID 19. Avec le confinement, comment enterrer nos morts ?
 

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Les pompes funèbres, qui accompagnent les familles dans leur deuil, restreignent au nombre de dix les personnes qui peuvent enterrer un proche.

Les familles ne peuvent plus entrer dans le crématorium pour dire au-revoir une dernière fois, cela est très difficile à comprendre pour les proches.

déplore Madame Goury gérante d'une pompe funèbre à Saint-Gervais la Forêt (Loir-et-Cher).

Elle s’inquiète aussi pour les professionnels en contact avec les défunts : "Je me suis rendue en pharmacie afin de récupérer des masques et des gels et on m'a dit que les pompes funèbres ne sont pas prioritaires. Les stocks de blouses de protection, de sur-chaussures et de masques suffisent pour le moment.

Des housses mortuaires ont été livrées dans les maisons de retraites. Karima el Harchi, directrice de la maison de retraite Saint-François à Blois :

Nous avons reçu des housses. Si un décès survient durant le confinement, on se pose la question de la possibilité pour les familles de voir leurs parents. C’est une situation délicate. Les pompes funèbres ont un protocole, il n'est normalement pas possible d’autoriser une dernière visite, on réfléchit à une solution.

Les pompes funèbres sont ouvertes pendant la période de confinement, néanmoins tous les cimetières restent fermés et limitent strictement les entrées pour les enterrements.

La préfecture ce jour annonce dans un communiqué :

Les rituels mortuaires sont modifiés en fonction de la raison du décès

  • Diocèse de Blois
Les obsèques restent permises dans les églises mais seulement avec la famille proche répartie dans l’ensemble de l’église et sans messe. Le rite de la bénédiction avec le goupillon sera accompli seulement par la personne qui préside. Les autres participants seront invités à s’avancer et à se signer (ou à s’incliner) devant le cercueil sans le toucher et sans faire usage du goupillon. On ne laissera pas l’eau et le bénitier à disposition.
On évitera aux personnes de plus de 70 ans d’avoir à conduire des célébrations d’obsèques.
 
  • Synagogue
Les synagogues de France, à la demande du grand Rabin de France, ont donné des consignes générales concernant le rite mortuaire : inhumer le corps dans son linceul blanc ou talith si le défunt n’est pas décédé du coronavirus. 
 
  • Mosquée
La prise en charge des corps de personnes décédées et non infectées continue d’avoir lieu dans les conditions habituelles en entourant le défunt dans un linceul. Il faut respecter les consignes de sécurité et de prévention concernant les rassemblements.
 

 
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