Les cas de Covid continuent de s'additionner en Centre-Val de Loire, à un rythme peu soutenu, mais sans discontinuer depuis début septembre. Le gouvernement en appelle à la vigilance, alors que vient de commencer le déploiement des vaccins nouvelle génération.
Les chiffres sont encore loin d'être astronomiques, mais la dynamique est bien là. Depuis début septembre, l'épidémie de Covid-19 semble repartir en France, après un calme relatif au mois d'août.
En Centre-Val de Loire, 617,3 cas ont été dénombrés sur 100 000 habitants sur la semaine du 2 au 8 octobre, soit une augmentation de près de 25% par rapport à la semaine précédente. Un test réalisé dans la région sur trois se révèle ainsi positif, contre un sur cinq il y a deux mois.
Appel à la "vigilance"
Une hausse encore modérée, mais qui inquiète au sommet de l'État. "Après des mois d'accalmie, nous sommes face à une résurgence", a concédé le porte-parole du gouvernement (et ministre de la Santé au plus fort de la crise sanitaire) Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres ce mercredi 12 octobre. L'ancien ministre a ainsi appelé les Français "à la vigilance, au port du masque lorsqu'on est en situation difficile ou potentiellement exposante", "à se faire tester" et à "effectuer un rappel vaccinal".
Ce dernier, destiné principalement aux populations âgées, peine encore à prendre. En Centre-Val de Loire, selon le dernier bulletin d'information de l'agence régionale de santé (ARS), seuls 37% des plus de 60 ans ont reçu leur deuxième dose de rappel. La campagne de vaccination doit cependant s'accélérer, avec l'arrivée depuis une dizaine de jours dans la région des vaccins nouvelle génération Pfizer et Moderna, spécifiquement créés pour s'attaquer au très contagieux variant Omicron. 4 400 doses de ces vaccins bivalents ont été injectées dans la région.
Au 12 octobre, 18 187 personnes atteintes de Covid-19 étaient hospitalisées en France, dont 941 en soins critiques. En Centre-Val de Loire, 34 patients étaient en réanimation au 11 octobre, soit trois de plus qu'une semaine auparavant. Loin, cependant, des 200 hospitalisations en soins critiques qu'a connu la région en avril 2020, pendant la première vague.