Alors que le secteur de l’événementiel est à l’arrêt depuis huit mois, le directeur d’une entreprise de décorations lance l’opération "Bonne Maman". Elle permet d’acheter des kits de Noël qui apportent un peu de convivialité et renflouent les caisses de l’entreprise.
"On ne voit pas le bout du tunnel, on est encore dans le brouillard pour de longs mois", se désole Grégory Balme. Comme tous les acteurs de l’événementiel, ce chef d’entreprise est en grande difficulté depuis l’apparition due la Covid-19. Sa PME "Décors du Monde", spécialisée dans la décoration événementielle pour les hôtels, les restaurants et les entreprises, a subi une baisse vertigineuse de sa clientèle.
En temps normal, la période de Noël est très lucrative pour cette entreprise de décoration. Mais cette année, alors que tous les rassemblements de plus de six personnes sont jusqu’ici interdits, il paraît impossible d’écouler le stock de décors rouge et blanc. C’est pourquoi il lance l’opération "Bonne Maman". Cette dernière permet à tous d’acheter un kit de Noël à petit prix.
Préserver l’esprit de Noël malgré la Covid-19
"On peut acheter de la déco pour ceux qui en ont le plus besoin à cette période : nos aînés qui sont en maisons de retraite mais pas que, les foyers, les personnes en situation de handicap, les étudiants, les expatriés… L’idée est que cette déco soit utile", raconte le chef d’entreprise.Alors que la situation sanitaire ne présage pas des fêtes de fin d’année pleines de convivialité, Grégory Balme propose une solution pour apporter un peu de chaleur à ceux qui pourraient se sentir seuls. Une initiative de solidarité et de soutien qui pourrait permettre à son entreprise de survivre.
"Deux actions solidaires en une"
L'objectif pour Grégory Balme : "Proposer deux actions solidaires en une." D’abord, poursuit-il, "que cette décoration soit utile, et ensuite de nous aider dans une période qui est très difficile pour l’événementiel". Le secteur de l’événementiel est à l’arrêt depuis maintenant 8 mois laissant les entreprises comme Décors du Monde dans de grandes difficultés financières.La période des fêtes représente à elle seule 30% de son chiffre d’affaires, ne rien vendre n’est pas envisageable. C'est pourquoi, en cette période difficile, Grégory Balme le sait : "on a tous besoin de se réinventer".