"On est quand même dans un beau pays !" Emmanuel Macron en visite au trésor de la cathédrale de Chartres

En milieu d’après-midi, ce vendredi 20 septembre, Emmanuel Macron est venu dans notre Région, à Chartres. Il a visité les Ateliers Lorin et le trésor de la cathédrale, aux côtés de Brigitte Macron mais aussi de Stéphane Bern ou encore de Rachida Dati. Une visite en préambule des journées du patrimoine qui se tiendront tout au long du week-end.

Le Président est arrivé pile à l’heure. Il était attendu à 15h45 pour débuter sa visite à Chartres, en commençant par les Ateliers Lorin. C’est le Préfet d’Eure-et-Loir, Hervé Jonathan, aux côtés de Jean-Pierre Gorges, maire (ex-LR) de Chartres, qui a accueilli Emmanuel Macron. Pendant la visite des ateliers, le Président de la République s’est intéressé au travail de restauration en posant plusieurs questions à la gérante du site. En amateur du patrimoine, le chef de l’Etat a même reconnu un tableau d’Alfred Manessier, confiant que des Manessier, "il y en a trois à l’Elysée !". A la sortie de l’atelier, Emmanuel Macron et Jean-Pierre Gorges ont échangé en aparté en présence de Rachida Dati.

Des badauds amassés devant la cathédrale

Vers 16h30, c’est à la cathédrale Notre-Dame de Chartres que le Président s’apprête à découvrir le trésor. La restauration de la chapelle Saint-Piat aura nécessité sept ans. Le chantier a débuté par la restauration du clos et du couvert de l’édifice. Ces travaux de restauration prolongent les importants travaux menés par l’Etat depuis 2008 : restauration de la nef et des vitraux, restauration de la spectaculaire clôture du chœur, consolidation du buffet d’orgue et commande d’un nouvel instrument.

Des badauds se sont amassés sur les barrières, derrière le parvis, pour tenter d’apercevoir le couple présidentiel. "On peut considérer qu’il pourrait presque y avoir d’autres priorités aujourd’hui mais j’ai cru comprendre qu’on a presque un gouvernement ! Si les choses peuvent être réglées positivement pour la France, pourquoi pas, car la journée du patrimoine est aussi un élément important pour le pays", commente un touriste. Pour cette autre Chartraine venue montrer la cathédrale à son amie américaine, "c’est toujours bien d’avoir le président qui nous rend visite, c’est une fierté". Mais le chef de l’Etat est entré par l’arrière de la cathédrale, indiquant au public venu le voir : "je viens après". Une manifestation improvisée à tenter de se faufiler parmi la foule, vite dissipée par la police.

Une heure de visite à la cathédrale

Dans la chapelle Saint-Piat, le père Emmanuel Blondeau, recteur de la cathédrale de Chartres présente les vitraux contemporains d’une artiste coréenne qui ont été restaurés. Des pièces du trésor sont présentées à Emmanuel Macron. Une aubaine pour Marie Lavandier, présidente du Centre des monuments nationaux, pour mettre un coup de projecteur sur les journées du patrimoine. "Aujourd’hui le trésor de la cathédrale de Chartres rouvre après 25 ans de fermeture, c’est un évènement absolument majeur. Il sera ouvert gratuitement pendant les journées du patrimoine mais malheureusement, je crois que les créneaux sont déjà très largement réservés. Mais le trésor sera aussi visible tous les jours la semaine prochaine". C’est après avoir admiré le voile de la Vierge, une relique majeure de la cathédrale de Chartres, qu’Emmanuel Macron a déclaré : "C’est superbe ce qu’ils ont fait ici, on est tout de même dans un beau pays". Les échanges avec le public amassé devant la cathédrale sont brefs, le Président leur souhaite "Bon courage" après leur avoir conseillé de "profiter de ce magnifique monument". Derrière les barrières, un couple de jeunes un peu déçu de ne pas avoir pu voir le Président de la République : "C’est un petit peu dommage qu’il n’ait pas pris le temps avec la foule de s’attarder un petit peu". Le chef de l’Etat aura ainsi passé plus d’une heure à visiter le trésor de la cathédrale. Un échange presse rapide lui permet de déclarer : "Il faut laisser Michel Barnier travailler. Il y a un travail qui est engagé par le premier ministre, il le fait avec beaucoup d’engagement. Il a pleine liberté".