L'ex-conjoint de la femme tuée à Dreux le 25 mai, et père de ses deux enfants, eux-aussi tués, a été mis en examen à l'issue de sa garde à vue ce lundi 29 mai, des chefs d'homicides volontaires aggravés. L'homme continue de nier toute implication dans les faits, se disant victime d'un complot.
Le principal suspect du triple homicide qui a frappé Dreux le 25 mai a été mis en examen, des chefs d'homicides volontaires aggravés. C'est ce qu'a annoncé par communiqué le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, peu après 21h ce lundi 29 mai.
L'homme avait été interpelé à Plaisir, dans les Yvelines, samedi matin, deux jours après la découverte des trois corps dans un pavillon de Dreux, en Eure-et-Loir. Les trois victimes, tuées à l'arme blanche : une femme et ses deux enfants de 13 ans et 18 mois. Le mis en examen est l'ex-conjoint de la femme, et père des deux enfants.
Le mis en examen parle de complot
Durant sa garde à vue, l'homme avait nié toute implication dans les faits, et a continué de le faire devant le magistrat instructeur de permanence, qui l'a mis en examen. Il a affirmé être victime d'un complot, "à l’instar de ce qui s’était passé en 2021 lors de sa comparution et de sa condamnation par le tribunal correctionnel de Chartres" pour des violences contre sa compagne et sa fille, note le procureur.
Le parquet ajoute que le mis en examen, à l'issue de son interrogatoire, "a tenté de s’autostranguler", ce qui a nécessité son admission durant quelques heures en observation à l'hôpital du Coudray. L'homme a pu revenir au tribunal après des examens (y compris psychiatriques) pour le débat contradictoire. Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.