En avril 2019, ces militants animalistes se sont introduits dans plusieurs propriétés, dont une à Goussainville, dans l'Eure-et-Loir.
"Des peines significatives, au-delà des peines symboliques", selon l'avocat de la FNSEA 27. Ce 5 novembre, 14 militants animalistes de l'association "Boucherie abolition" ont été condamnés à des peines allant de un à dix mois de prison avec sursis pour "vol aggravé", "violation de domicile" ou "dégradation du bien d'autrui"."Libérer" les animaux
La Justice leur reproche de s'être introduit dans trois exploitations agricoles, dans l'Orne, dans l'Eure, mais aussi à Goussainville, en Eure-et-Loir, le 14 avril 2019. Leur but était de "libérer" les animaux, principalement des volailles et des porcs. Dans l'Eure, la panique causée par l'introduction des militants avaient causé la mort par étouffement de plus de 1400 dindes.
Les militants les plus lourdement condamnés sont deux porte-parole de l'association, selon le parquet, qui écopent chacun de dix mois de prison avec sursis pour ces actions. Quatre militant ont vu leur peine augmentée d'un mois avec sursis supplémentaire pour refus de prélèvement d'ADN.
L'élevage comparé à la "dictature nazie"
Les 14 militants, âgés de 25 à 50 ans, devront en outre payer solidairement 8.678 euros de préjudice moral ou matériel aux exploitants ou leurs salariés concernés. "La justice a fait son travail même si ce n'est pas à la hauteur d'un point de vue financier, a commenté Fabrice Moulard, président de la FNSEA 27. Cette décision montre à ces gens qu'ils ne peuvent pas faire n'importe quoi."
Le 20 septembre, le procès avait eu lieu dans une ambiance tendue. La procureure de la République Dominique Puechmaille, avait dénoncé "l'indécence"
des militants qui "comparent l'élevage à la dictature nazie". "Les camps de concentration sont toujours là. On libère des prisonniers", avait un peu plus tôt lancé à la barre une prévenue de 25 ans.