Candidats aux législatives 2024 : découvrez vos candidats en Eure-et-Loir

L'Eure-et-Loir compte quatre circonscriptions, organisées autour de Chartres pour la 1e, Dreux pour la 2e, le territoire du Perche pour la 3e et Châteaudun pour la 4e. Les quatre députés sortants représentent la droite et le centre. Les prochaines législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet pourraient mettre la barre un peu plus à droite.

Comme toute la France, le département d'Eure-et-Loir a connu une poussée du RN lors des récentes élections européennes.

En affichant 38% des suffrages exprimés, la liste de Jordan Bardella n'a fait que confirmer l'ancrage territorial du Rassemblement national dans un département historiquement à droite, mais qui avait élu trois représentants, ou affiliés, de la majorité présidentielle aux législatives de 2022.

Il s'agissait du LREM Guillaume Kasbarian, devenu ministre délégué au Logement, dans la 1e circonscription, de Luc Lamirault, Horizons, dans la 3e et de Philippe Vigier, MoDem, dans la 4e, passé par le ministère des Outre-Mer.

Seul Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée, représentait encore la droite traditionnelle.

Dans la 1e circonscription

Le parti du président de la République n'a pas hésité à renvoyer Guillaume Kasbarian au feu.

Nommé ministre délégué au Logement en février 2024, ce centriste a porté la loi "anti-squat" et s'apprêtait à défendre le deuxième volet de cette "loi Kasbarian" avant la dissolution. Ce texte a déplu à gauche, mais a satisfait une bonne partie de l'électorat de droite, bien au-delà des centristes. Ce sera un argument de poids pour sa possible réélection.

À gauche, le candidat retenu pour les instances du Nouveau Front populaire est l'écologiste (non encarté EELV) Jean-François Bridet. Stéphane Cordier, responsable socialiste du département, qui candidatait à l'investiture, accepte la décision parisienne et se retire. "L'important maintenant, c'est de battre le RN", affirmait-il ce vendredi midi. L'autre parti de gauche, Lutte Ouvrière a quant à lui, choisi de nommer Marie-José Aubert comme candidate. 

Chez les Républicains, c'est Ladislas Vergne, conseiller municipal et communautaire à Chartres, qui repart en campagne, comme en 2022. 

Reste à déterminer le potentiel de la candidate du RN, dans cette circonscription essentiellement chartraine. Il s'agit d'Emma Minot, une étudiante en kinésithérapie de 22 ans. Elle est déléguée nationale RNJ, le Rassemblement National de la Jeunesse, a été députée suppléante de Roger Chudeau en Loir-et-Cher et collaboratrice du député RN du Loiret Thomas Ménagé. Pour Reconquête, c'est Pierre-Louis Delauney qui a été nommé candidat. 

    Dans la 2e circonscription

    Le sortant, Olivier Marleix (LR) est bien évidemment de la partie, en tout cas si l'imbroglio au sein des Républicains permet d'entériner sa candidature.

    Dans le bras de fer opposant Eric Ciotti, le président LR partisan d'un accord avec le RN, à une très large majorité des élus du parti, Olivier Marleix a clairement choisi son camp en demandant la démission de Ciotti.

    Olivier Dubois, sera le candidat du Rassemblement national, c'est un directeur d'une société immobilière parisienne, épaulé par un suppléant local, le délégué départemental RN Silvio Bortolussi. Côté Reconquête, c'est Florence Rogé qui représentera le parti. 

    Du côté du camp présidentiel, c'est Florent Mazy, avec une étiquette Horizons, qui s'est porté candidat. 

    À gauche, le Nouveau Front populaire est représenté par la socialiste Nadia Faveris. Béatrice Jaffrenou, sera elle, la candidate du Parti des travailleurs tandis qu'Adrien Denis représentera Lutte ouvrière.

    Dans la 3e circonscription

    La surprise vient du député sortant Horizons, le parti créé par l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, Luc Lamirault. Le chef d'entreprise chartrain abandonne sa circonscription. Un temps pressentie pour le remplacer, Anna Stépanoff, a finalement annoncé renoncer à reprendre le flambeau

    À droite, Les Républicains sont représentés par Rémi Martial.

    Dans cette circonscription, le Nouveau Front populaire n'aligne pas de candidat.

    Harold Huwart représente le Parti radical. 

    Le candidat du RN sera quant à lui Christophe Bay. Proche de Marine Le Pen, il était le directeur de campagne du Rassemblement national à la présidentielle de 2022. Reconquête, de son côté, a investi Éric Laqua

    Enfin, Vincent Chevollier est le candidat du parti d'extrême gauche Lutte ouvrière.

    Dans la 4e circonscription

    Philippe Vigier a brièvement quitté le Pays dunois pour le ministère des Outre-Mer, de juillet 2023 à janvier 2024, mais c'est l'une des seules entorses à son territoire. Ce député MoDem est élu dans la 4e circonscription d'Eure-et-Loir depuis 2007 et veut conserver son siège.

    Pour y arriver, il faudra devancer la candidate du Nouveau Front populaire, Sylviane Boëns, conseillère régionale et maire d'Auneau, représentante du Parti socialiste. Lutte ouvrière a choisi Anne-Laure Assayag comme représentante.

    Mais la menace principale pourrait venir de Roger Pécout, pur produit de l'alliance RN-LR voulue par Eric Ciotti. Roger Pécout, assistant parlementaire et ancien directeur de cabinet de la mairie de Châteaudun, se dit investi par Les Républicains et soutenu par le Rassemblement National et a comme étiquette "A droite les amis d'Eric Ciotti". Roger Pécout aura d'ailleurs comme suppléant le nouveau député européen RN et conseiller régional Aleksandar Nikolic. Reconquête a choisi de nommer Vincent Lhopiteau.

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