Depuis plus d'une semaine, une dizaine de petits cirques familiaux sont immobilisés dans une zone industrielle de Dreux. Ils n'ont aucun contrat en perspective, car après les attentats de 2015, les maires ne leur donnent plus d'autorisation pour séjourner sur leur commune.
Depuis plus d'une semaine, une dizaine de petits cirques patiente sur une base logistique d'un transporteur, dans une zone industrielle du nord de Deux (Eure-et-Loir). Au total une trentaine de camions et caravanes de familles de toute la France.
Un asile provisoire sur un terrain privé, car ces artistes itinérants ont du mal à trouver des emplacements pour les accueillir dans les communes où ils passent. Après les attentats de janvier et novembre, les autorisations sont devenues plus difficiles à obtenir et les accès aux aires d'accueil ont été restreints.
Pour protester contre cette situation qui met leur activité en péril, les petits cirques français manifesteront le 27 janvier à Paris entre la place de la République et le ministère de la Culture. D'ici-là, ceux de Dreux devront avoir trouvé un autre emplacement : ils ne peuvent demeurer sur le terrain qu'ils occupent actuellement que jusqu'au 20 janvier.
Le reportage de Jean-Pierre Aubry et Grégoire Grichois :
Depuis plus d'une semaine, une dizaine de petits cirques familiaux sont immobilisés dans une zone industrielle de Dreux.
Ils viennent des 4 coins de France et n'ont aucun contrat en perspective, car après les attentats de 2015, les maires des villages où ils se produisent ne leur donnent plus d'autorisation pour séjourner sur leur commune.
Intervenants : Stan Moore, doyen d'une famille de cascadeurs ; Ashley, trapéziste ; Giovani Renold, Cirque Zavatta ; Daniel Renold, Cirque Fratellini.
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