Ce jeudi 6 avril marque la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Alors que les discussions avec l'exécutif semblent au point mort, les organisations syndicales veulent maintenir la pression.
De nouvelles manifestations contre la réforme des retraites ont animé les centre-ville des communes du Centre-Val de Loire ce jeudi 6 avril. Les discussions avec le gouvernement sont au point mort, et une semaine avant la décision du conseil constitutionnel, les organisations syndicales souhaitent maintenir la pression.
Maintenir la pression dans la rue
"Nous appelons à la sagesse du conseil constitutionnel, qui doit entendre la colère de la population", scandent les haut-parleurs de la CGT dans les rues d'Orléans. 3 600 personnes étaient réunies dans la matinée, selon les chiffres transmis par la préfecture du Loiret. La semaine dernière, la même institution évaluait à 6 500 le nombre de manifestants. La CGT comptabilise quant à elle 12 000 personnes.
A Montargis, cette journée de mobilisation a rassemblé 1 100 personnes selon les chiffres officiels, ils étaient 750 à Gien et 350 à Pithiviers. Dans le Loiret, la CGT comptabilise 15 050 manifestants au total.
Petit dej' et cagnottes de grève
A Bourges, le rendez-vous était donné sur l'esplanade du Prado. Les organisations syndicales ont organisé le rassemblement autour d'un petit déjeuner offert et mis en avant les cagnottes de grève.
Cette récolte d'argent doit servir à compenser, en partie, les pertes de salaires. Une mobilisation qui s'allonge est aussi synonyme de revenus à la baisse pour les grévistes. Le cortège est ensuite parti pour défiler dans les rues de la ville en milieu de matinée.
A 14h, les villes d'Indre-et-Loire se sont aussi illustrées avec plusieurs rassemblements, à Tours, Loches ou encore Chinon. A Tours, le cortège s'est d'abord réuni sur la Place Jean-Jaurès avant de partir dans les rues du centre-ville. Là aussi, les manifestants paraissent moins nombreux que les semaines précédentes. Du simple au double, la police annonce 4 300 personnes, contre 8 000 pour la CGT.