Trois hommes et trois femmes ont été placés en garde à vue mardi 5 février 2019. Les perquisitions menées ont également permis de découvrir la possession de cocaïne, ecstasy, shit, armes et argent liquide.
L'histoire débute durant la nuit du 22 au 23 décembre 2018 dans un appartement de la commune de Noyant-de-Touraine, au sud de Tours, en Indre-et-Loire.
Ce soir d'hiver, alors que les foyers français préparent Noël, plusieurs individus enlèvent de force, tout en menaçant d'une arme (revolver), l'occupant du logement de la commune d'un peu plus de 1000 habitants.
La victime, un homme, est ensuite transportée par le moyen d'un véhicule dans un champ où elle sera rouée de coups "à l'aide d'un pied de biche toujours sous la menace du revolver", détaillent les gendarmes.
Les forces de l'ordre poursuivent leur rapport et expliquent que, selon les déclarations de la victime, "un coup de feu aurait été tiré par ses agresseurs pour lui faire peur peu de temps avant qu’il ne perde connaissance".
Trois hommes et trois femmes ont été placés en garde à vue mardi 5 février 2019. Les perquisitions menées ont permis de découvrir la détention de cocaïne, ecstasy, shit, armes et argent liquide. Selon l'avancée de l'enquête en cours, "il ressort que les faits pourraient être la conséquence d’un braquage commis au domicile d’un dealer de Tours au cours duquel des stupéfiants auraient été dérobés".
Cocaïne, ecstasy, shit, armes et argent liquide
Un peu plus d'un mois après les faits, mardi 5 février, les enquêteurs de la brigade de recherche de Chinon remontent enfin jusqu'au présumés agresseurs et les placent en garde à vue. Ils sont six au total : trois hommes et trois femmes.Les enquêteurs effectueront également des perquisitions "permettant de découvrir des produits stupéfiants de tout type (cocaïne, shit, ecstasy, LSD), des armes, de l'argent liquide".
Dans la soirée du jeudi 7 février, deux femmes ont été remises en liberté et ont reçu une convocation devant la justice en octobre. Les quatre autres individus sont quant à eux passés devant le tribunal ce vendredi 8 février. Ils ont été placés en détention dans l'attente du jugement qui aura lieu le 18 mars prochain.