Le mode opératoire repose sur l'intimidation. Une voiture suit le véhicule de la victime, puis la double avant de la bloquer un peu plus loin. Le conducteur sort alors du véhicule et fait mine d'avoir subi un accrochage en voulant éviter la voiture de la victime, rétroviseur cassé à l'appui.
L'arnaqueur menace alors d'appeler la gendarmerie, brandissant la menace d'un retrait de permis. Il contacte ensuite un garage complice, qui annonce de très fortes sommes pour achever les réparations.
Un arrangement à l'amiable forcé
La victime n'a jamais d'interaction directe avec le prétendu garagiste au bout du fil. Cependant, l'intimidation fonctionne et l'arnaqueur parvient à négocier un arrangement à l'amiable pour quelques dizaines d'euros.
Les victimes, réalisant plus tard que le procédé relevait de l'arnaque, se sont ensuite manifestées auprès de la gendarmerie. Le mode opératoire était déjà connu des services de sécurité, les arnaqueurs s'attaquant habituellement à des personnes agées. Dans un poste Facebook, la gendarmerie de l'Indre-et-Loire appelle à la prudence des automobilistes : "Soyez vigilents, ne vous laissez pas impressionner, contactez le 17".