Le 26 avril 2024, le tribunal administratif d'Orléans a rejeté la requête d'Eric Gandon, le naturopathe autoproclamé, qui visait l'annulation d'un arrêté interdisant sa pratique à Noyant-de-Touraine, en Indre-et-Loire. L'homme est mis en examen pour "homicide involontaire" depuis le 12 janvier 2023 suite au décès d'une de ses adeptes pendant un stage de jeûne hydrique.
Nouvelle déconvenue pour Eric Gandon, le naturopathe autoproclamé mis en examen pour "homicide involontaire", "abus de faiblesse", "mis en danger de la vie d'autrui" et "exercice illégal de la profession de médecin et pharmacien". Actuellement sous contrôle judiciaire, l'homme avait déposé une requête visant l'annulation de l'arrêté préfectoral du 19 août 2021 lui interdisant son activité. Requête rejetée par le tribunal administratif d'Orléans le 26 avril 2024.
Jeûne mortel
Pour rappel, en août 2021, au château de Brou à Noyant-de-Touraine, une femme perdait la vie au cours d'un stage de jeûne hydrique organisé par Eric Gandon. Un stage qui consistait à se priver de nourriture pendant plusieurs semaines et ne boire que de l'eau.
L'ancien commercial vendait ses prestations plusieurs milliers d'euros et prétendait que le jeûne pouvait faire des miracles. Son fils, également à l'origine de ces stages, est aussi mis en examen.