Souvigné : les factures grimpent, la qualité de l'eau baisse

Au nord de l'Indre-et-Loire, à Souvigné, la facture d'eau des habitants augmente depuis le premier janvier 2019.  Le mauvais goût et les taux élevés de pesticides inquiètent la population.

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Voilà une année qui commence mal pour les habitants de Souvigné (Indre-et-Loire). Ils ont vu apparaître sur leur facture d'eau une augmentation (très) conséquente.

Un montant que la maire de Souvigné, Delphine Auneau aurait expliqué lors des voeux : il faut à la fois finir de rembourser l'ancienne station d'épuration, devenue trop vétuste, et payer la nouvelle. 
 

La facture d'eau double


En novembre 2017, la commune qui gérait l'eau et l'assainissement via une régie municipale transfère cette compétence à la société privée STGS.  Celle-ci fixe désormais les tarifs d'abonnement. Une somme qui, contrairement à la part communale, inchangée depuis 2008, est susceptible de varier.

A la dépense destinée à la commune, il faut désormais ajouter la part du délégataire STGS pour l'abonnement et le prix de l'eau, une nouveauté que Delphine Auneau a annoncé à ses administrés dans une lettre. 

L'abonnement serait passé aujourd'hui de 108 euros à 134,41 euros HT pour l'assainissement, et le prix du mètre cube d'eau usée de 1,40 euro à 2,88 euros HT. De nombreux habitants ont ainsi vu leur facture d'eau doubler.
 

Souvigné achète en bouteille


De plus, l'ARS (Agence Régionale de Santé) dans la rubrique "pesticide" de l'analyse de l'eau a relevé que "cette eau est non-conforme en pesticides". Ce pesticide est, en outre, très difficile à traiter et proviendrait de l'activité agricole. Toutefois, l'agence précise que "les dépassements de norme observés en pesticides ne nécessitent pas de restriction de consommation de l'eau".

Vendredi 11 janvier, la commune, soutenue par l'ARS, a demandé à ses neuf agriculteurs de trouver des alternatives. Trois agriculteurs se sont déjà engagé à ne plus utiliser cet herbicide. En attendant, beaucoup d'habitants achètent des bouteilles d'eau minérale. Jacques Herissé, technicien sanitaire à l'ARS affirme que selon les termes scientifiques que cette eau peut être consommée.

 
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