Wilfried Schwartz a été placé en garde à vue ce mercredi 8 septembre au commissariat de Tours pour y être entendu sur des faits de "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique". La suite logique d'un dépôt de plainte fin juin par son ex-directeur de cabinet, Albin Herbette.
Actuellement encore maire de La Riche et vice-président de Tours Métropole Val de Loire, Wilfried Schwartz est entendu depuis ce matin, mercredi 8 septembre, dans les locaux de l'antenne de police judiciaire où il a été placé en garde-à-vue.
Alors que certains syndicats dénonçaient depuis quelques temps des méthodes de management brutales à la mairie de La Riche ou à la Métropole, le directeur de cabinet, M. Herbette affirmait le 23 juin dernier avoir été giflé par son patron au cours d'une vive altercation. Et portait plainte dans la foulée.
Suite à cette affaire, tout en niant les accusations dont il faisait l'objet, le président Schwartz devait rapidement annoncer sa démission. Il ouvrait ainsi la voie à une crise politique profonde, dont l'institution métropolitaine n'est toujours pas sortie (Tours Métropole VDL est aujourd'hui la seule métropole en France où la majorité politique de la ville centre n'est pas représentée dans les vice-présidences...).
Joint au téléphone en fin d'après-midi, le procureur de la République de Tours, Grégoire Dulin, confirmait le placement en garde-à-vue de Wilfried Schwartz, tout en rappelant son attachement à la présomption d'innocence. "Il s'agit d'une procédure tout-à-fait normale dans l'enquête qui est en cours", affirme-t-il.