Habitués des dorures et des trésors, les commissaires-priseurs Philippe et Aymeric Rouillac ont présenté ce weekend une vente aux enchères particulièrement égélante, et fructueuse.
Qu'il s'agisse de sortir un vieux tableau poussièreux d'un grenier pour découvrir une oeuvre d'1 millions d'euros, de vendre une gourde chinoise à 4 millions d'euros, ou des vases de Gien pour près de 40 000 euros, la maison Rouillac est commune des coups d'éclats.
Philippe et Aymeric Rouillac, commissaires-priseurs de père en fils, basés à Tours, ont tenu ce week-end de Saint-Valentin une vente d'objets de luxe pour la somme totale 545 000 euros, "soit le double de ce que les commissaires priseurs avaient estimé" précisent nos confrères de la Nouvelle République.
Le lot de bijoux, de montres et de pièces d'or du 14 février avait été présenté avec enthousiasme par Philippe Rouillac, dans une vidéo postée quelques semaines avant la vente, qui s'est déroulée comme bien souvent à l'hôtel de l'Univers, à Tours.
Plusieurs lots ont atteint des enchères plus qu'intéressante, voire ont battu des records. C'est notamment le cas d'un lot de trois dollars américains en or, qui a atteint 9 000 euros aux enchères. Plusieurs lots de pièces d'or ont également été cédées pour des sommes allant jusqu'à 15 000 euros, pour le bonheur des collectionneurs.
Plus poétiques, de magnifiques montres et bijoux ont aussi été exposés et vendus. Une montre à gousset en or, représentant une jeune femme près de Cupidon tenant le feu de l'Amour, a été adjugée pour 1800euros. Une somme proche de celle qui a été empochée pour la vente d'un objet encore plus orignal : un porte-louis en côte de maille en or jaune.