À l'approche des beaux jours, se pose la question de destinations de vacances plus ou moins onéreuses et accessibles. Quelques destinations internationales sont proposées à l'aéroport de Tours.
Maroc ou Royaume-Uni ? L'été au grand soleil pour profiter de la chaleur ? Ou sous la menace des nuages pour échapper à la canicule ? À l'approche des beaux jours, commence à se poser la question de la destination des prochaines vacances, ou de celles d'après. Outre la proximité relative des aéroports parisiens, l'aéroport de Tours remporte la timbale de la piste avec le plus de destinations possibles depuis le Centre-Val de Loire.
Et l'avion permet d'atteindre, depuis Tours, deux destinations également accessibles en train, à savoir Marseilles et Londres. Pour la cité phocéenne, entre trois et cinq allers-retours hebdomadaires sont proposés à Tours, à partir de 31 euros au total. Contre un minimum de 70 euros via le TGV. Pour Londres, il faudra débourser un minimum de 36 euros l'aller-retour (trois par semaine) brûleur de kérozène, soit beaucoup moins que par le plus écolo tunnel sous la Manche.
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Restent les destinations plus lointaines, sans alternative plus écologique : Marrakech au Maroc, deux allers-retours par semaine, à partir de 154 euros (le billet retour seul en plein mois d'août monte à 360 euros), Porto au Portugal, trois allers-retours hebdomadaires, à partir de 70 euros, et Dublin en Irlande, deux allers-retours par semaine à partir de 40 euros.
D'autres destinations ne sont disponibles que via des vols "charter" réservés par des agences de voyage. C'est le cas du Monténégro, depuis Tours. Mais aussi de Malte, Rhodes, Lanzarote, la Jordanie, la Sardaigne, le Portugal, Dubrovnik en Croatie, et Madère, depuis l'aéroport de Châteauroux.
Epinglé par Greenpeace et par la chambre régionale des comptes, l'aéroport de Tours est exploité uniquement par Ryanair, "qui absorbe 80% des subventions sous forme de contrat marketing", assurait le maire de Tours Emmanuel Denis auprès de France 3 en 2021. L'édile considère ainsi que l'aéroport "n'est pas viable économiquement pour le territoire". Malgré cela, la métropole de Tours, le département d'Indre-et-Loire et la région Centre-Val de Loire se sont accordés pour investir 3 millions d'euros chacun dans l'aéroport.