Pour la rentrée 2018, le rectorat de l’académie d’Orléans-Tours, dont dépend le lycée Albert-Bayet, envisage d’enlever à l’établissement 86 heures d’enseignement. En grève, les enseignants demandent une audition au rectorat ce jeudi 25 janvier.
Au lycée Albert Bayet, le personnel enseignant s'inquiète. Il redoute des fermetures de classes à la prochaine rentrée pour dédoubler les classes dans les écoles situées en Réseau d’éducation prioritaire. Des postes d’enseignants pourraient également être supprimés.
Plusieurs filières comme la restauration ou encore la maintenance automobile seraient concernées. Afin de diminuer le nombre de classes, des lycéens de spécialités différentes seraient regroupés. Les classes s’adressant à des jeunes ayant des difficultés d’apprentissage (élèves issus de Segpa, non francophones, handicapés…) ne bénéficieraient plus de la possibilité de travailler en petits groupes.
50 manifestants devant le lycée Albert-Bayet de Tours
Les enseignants du lycée craignent que cette réduction de moyens aggrave l'ambiance de travail. Une pétition adressée à la rectrice de l’académie a été rédigée pour exiger que tous les moyens soient maintenus. En moins de trois jours, elle a reçu plus de 110 signatures. Dès le lendemain de l’envoi de cette pétition, le rectorat redonnait 42 heures sur les 86 prévues initialement prévues par la réduction de dotation horaire. Au lycée professionnel Albert Bayet de Tours une délégation a été reçue ce midi par le rectorat. Une cinquantaine de manifestants étaient venue la soutenir.