Accusé d'avoir donné une gifle à son directeur de cabinet en juin 2021, Wilfried Schwartz a été condamné à six mois d'inéligibilité et 5 000 euros d'amende. Il se pourvoit en cassation.
En juillet dernier, le parquet avait requis quatre mois de prison avec sursis et trois ans d'inéligibilité à l'encontre de l'ancien président de Tours Métropole. Il était reproché à Wilfried Schwartz d'avoir infligé une gifle à son directeur de cabinet en juin 2021. En première instance, en décembre 2021, le maire PS de La Riche avait été condamné par le tribunal judiciaire de Tours à six mois d'inéligibilité et 5 000 euros d'amende, conformément aux réquisitions du parquet.
Cette fois-ci, en appel, la peine est moins lourde que les réquisitions du parquet. Le tribunal a cependant confirmé la peine de première instance, soit six mois d'inéligibilité et 5 000 euros d'amende.
Wilfried Schwartz a annoncé mercredi 21 septembre se pourvoir en cassation. En attendant la décision de la Cour de cassation, l'élu garde ses fonctions de vice-président délégué aux Mobilités à la métropole, de maire de La Riche et de conseiller départemental.
La thèse du complot
Lors du premier procès, Wilfried Schwartz avait contesté les faits, évoquant une simple dispute et un complot ourdi contre lui. Deux semaines après les faits, il avait ainsi démissionné de son poste de président. Il avait adopté la même ligne de défense devant la cour d'appel en juillet. Une thèse qui "ne tient pas cinq minutes", avait estimé l'avocate générale Isabelle Pagenelle.