Jugé en appel, une peine plus lourde requise contre l'ancien président de la métropole de Tours, Wilfried Schwartz

De la prison et trois ans d'inéligibilité requis contre l'actuel maire de La Riche, jugé en appel à Orléans pour la gifle qu'il aurait donnée en juin 2021 à son directeur de cabinet de l'époque. L'avocate générale a requis une peine bien plus lourde qu'en première instance, expliquant ne pas croire à la thèse du "complot politique", défendue par Wilfried Schwartz.

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Wilfried Schwartz a été désavoué par les réquisitions de la cour d'appel d'Orléans, ce mardi 5 juillet. Le parquet général a requis quatre mois de prison avec sursis et trois ans d'inéligibilité à l'encontre de l'ancien président de Tours Métropole pour des violences envers son directeur de cabinet.

En première instance, en décembre 2021, l'actuel maire PS de La Riche avait été condamné par le tribunal judiciaire de Tours à six mois d'inéligibilité et 5 000 euros d'amende, conformément aux réquisitions du parquet. Cette fois-ci, le parquet général a requis une peine bien plus lourde.

"Pas de doute"

Lors de l'audience mardi, l'avocate générale Isabelle Pagenelle a déploré "l'incapacité [de Wilfried Schwartz] à reconnaître" ses fautes à l'issue du premier procès et la volonté de l'élu de "salir la victime". "Je n'ai pas de doute que M. Schwartz a commis ces faits", a lancé la magistrate, pointant "un moment d'égarement", "un geste inadmissible", dans un contexte politique tendu.

En première instance, l'édile avait été reconnu coupable de "violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours par une personne dépositaire de l'autorité publique". En l'espèce, d'avoir infligé une gifle à son ancien directeur de cabinet, dans son bureau de la métropole, le 23 juin 2021.

La thèse du complot

Lors du premier procès, Wilfried Schwartz avait contesté les faits, évoquant une simple dispute et un complot ourdi contre lui. Deux semaines après les faits, il avait ainsi démissionné de son poste de président. C'est à nouveau cette ligne de défense qu'il a choisie devant la cour d'appel.

Cette thèse "ne tient pas cinq minutes", a estimé Isabelle Pagenelle, pointant notamment le fait que Wilfried Schwartz est toujours en responsabilité à la métropole, en tant que vice-président chargé des mobilités. Le jugement a été mis en délibéré au 20 septembre.

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