Le CHRU de Tours participe à une étude nationale sur la réponse immunitaire induite par le vaccin Pfizer

Le CHRU de Tours recherchait 27 volontaires pour participer à une étude vaccinale nationale sur l’immunité que procure à plus ou moins long terme le vaccin Pfizer, c’est chose faite. Le Centre d’Investigation Clinique de Tours va vacciner et suivre ces volontaires durant 2 ans.

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Les deux médecins, Zoha MaaKaron et Valérie Gissot, en charge de l’étude vaccinale sur Tours ont été très surprises de l’afflux d’appels : plus d’une centaine en une journée au Centre d’investigation Clinique de Tours. Elles remercient les tourangelles et tourangeaux qui se sont mobilisés mais aujourd’hui les 30 personnes volontaires ont été trouvées et seront suivies au CIC sur le site de l’hôpital Bretonneau à Tours. Ce centre très important pour la recherche médicale est unique en Région Centre-Val de Loire. 

 Avec 10 autres centres répartis sur le territoire, le CIC participe à l’étude vaccinale CoviCompare P (comme Pfizer) avec 300 volontaires au niveau national.

Valérie Gisset, médecin responsable de l’investigation clinique au CIC de Tours nous explique les objectifs de cette étude.

"L’étude cherche à comparer l’immunogénicité du vaccin Pfizer, c’est-à-dire comment le corps réagit à la vaccination chez les personnes qui n’ont pas eu la Covid-19, à qui on injecte 2 doses de vaccin et chez des personnes qui ont eu la Covid depuis plus de 6 mois, à qui on injecte une seule dose. On va comparer comment elles répondent aux vaccins et si c’est utile de faire une ou deux injections."

Parmi les objectifs de cette étude, c’est de savoir aussi répondre à la question : quelle est la réponse immunitaire en fonction de l’âge ?

Zoha Maakaroun, médecin responsable du centre de vaccinologie au CHRU nous précise : "Le choix  a été fait de cibler les 18 à 45 ans, les 65 à 74 ans et les plus de 75 ans, comme ça on pouvait comparer la réponse immunitaire chez les  jeunes et les plus âgés alors que la tranche d’âge du milieu était plus difficile à classer au niveau de cette réponse."

Elle ajoute que ces personnes vont être suivies pendant 2 ans pour examiner dans le temps si la réponse immunitaire persiste ou si elle diminue ?  Le but est est de pouvoir potentiellement répondre à la question que tout le monde se pose :  faudra t'il  plus tard faire des rappels ou pas de ces personnes ?

Après avoir assuré le recrutement des 30 volontaires qui est terminé maintenant, le Centre d’investigation Clinique de Tours va assurer les vaccinations, des prélèvements, des appels téléphoniques pour le suivi et vérifier que les personnes n’ont pas la Covid (ce qui rentrera dans les données de l’étude) et des visites.

C’est le promoteur de l’étude l’ANRS, Agence Nationale de recherche sur le Sida et les maladies infectieuses émergentes comme la Covid-19  qui analysera les données de toutes les études réalisées en France, en plus des 11 Centres d’Investigation Clinique qui travaillent sur le vaccin Pfizer, d’autres CIC mènent la même étude nationale CovidCompare sur les vaccins Moderna ou Cuverac, des vaccins à ARN messager.

 

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