Une plainte a été déposée en mars dernier au commissariat de Tours au sujet d'une piqûre à la seringue d'après le parquet. Depuis près d'une semaine, de nombreux faits similaires ont été signalés en Centre-Val de Loire.
Le phénomène de piqûres à la seringue lors de fêtes dans des boîtes de nuit semble s'amplifier. Ce 28 avril, France Bleu Touraine affirme l'existence de deux nouvelles plaintes à Tours, en mars et en avril. Interrogé à ce sujet, le parquet évoque plutôt une seule plainte seulement, déposée en mars. Le procureur, Grégoire Dulin, n'a pas souhaité donner davantage d'éléments sur l'affaire, expliquant qu'"une enquête est en cours".
D'autres cas similaires ont été recensés après des soirées dans des boites de nuit de la région, notamment dans le Loiret. La procureur adjointe du tribunal judiciaire d'Orléans, Céline Visiedo, indiquait samedi 23 avril à France 3 que "trois enquêtes préliminaires sont actuellement en cours pour administration de substance nuisible. Une par la compagnie de gendarmerie de Pithiviers pour des faits commis dans un établissement de nuit au cours du week-end dernier et deux par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP45) pour des faits commis courant février et mars dans un établissement de nuit et dans un bar".
Quatre plaintes déposées pendant le Printemps de Bourges
La multiplication des signalements à travers la France ces derniers jours inquiète les autorités. Car si la plupart concerne des faits qui se seraient déroulés dans des boîtes de nuit, les festivals risquent de ne pas être épargnés. Au Printemps de Bourges, quatre plaintes ont été déposées par des spectateurs, disant avoir été victimes de "piqûres" lors de concerts ce samedi 23 avril auprès du parquet de Bourges. Là encore, une enquête est en cours.
Depuis début avril, une soixantaine de faits ont été enregistrés en France dans des établissements de nuit situés en zone police, selon une source policière de nos confrères de l'AFP. De son côté, la gendarmerie n'a pas souhaité communiquer de chiffres nationaux, expliquant qu'à son niveau également, le phénomène n'était pas encore suffisamment étayé. Plusieurs autres régions sont concernées. On dénombre quinze enquêtes à Rennes, d'autres dans l'Hérault, l'Isère, en Haute-Garonne, en Dordogne ou encore en Loire-Atlantique.