La communauté turque d'Indre-et-Loire se mobilise depuis l'arrivée des premières images des tremblements de terre qui ont touché le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie ce lundi 6 février, et ont fait plus de 6 200 morts.
Le bilan est chaque heure de plus en plus lourd. Selon le dernier décompte, plus de 6 200 personnes ont perdu la vie dans les séismes qui ont touché le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie ce lundi 6 février. L'aide internationale commence à arriver en Turquie, plusieurs pays ayant décidé d'envoyer des millions d'euros.
En Indre-et-Loire, la communauté turque a également décidé de se mobiliser. L'union des femmes turques de Touraine (UFTT) a ouvert une permanence ce mardi, et la rouvrira samedi. Objectif :
Accompagner les personnes qui veulent faire un don sur les sites officiels en Turquie, comme Le Croissant rouge, l'équivalent de La Croix rouge française.
explique Sylvie Aliti, présidente de l'association
Ces fonds serviront, sur place, à acquérir des denrées alimentaires, avant de les distribuer aux personnes qui en ont le plus besoin.
Garder de l'espoir
Dans le département, plusieurs familles ont ainsi été endeuillées, assure-t-elle : "Le bilan est très lourd, on est accrochés à nos téléphones", dans l'attente d'informations. Mais selon elle, "voir un sauvetage d'enfant plusieurs heures après le séisme", parmi d'autres "bonnes nouvelles", aide à "donner de l'espoir".
La Turquie, située à cheval entre plusieurs failles tectoniques, est une région à très haut risque de tremblement de terre. Fait rare : le premier séisme (7,8 sur l'échelle de Richter) survenu ce lundi a été suivi, quelques heures plus tard, par une réplique presque aussi forte, à 7,5 sur l'échelle de Richter.
Avec Claire Gressieux.