Qui sera prioritaire ? Où ? Aura-t-on le choix ? Voici les premières informations sur la campagne de vaccination anti-covid qui commence ce 27 décembre.
L'Indre-et-Loire est l'un des quatre départements à démarrer la campagne de vaccination française contre le covid-19. Après avoir avancé la date du lundi 28 décembre, le CHRU de Tours a finalement confirmé le démarrage des vaccinations ce dimanche 27.
Le CHRU de Tours aux manettes
"La première vague de vaccination concerne les personnes âgées en établissements et les professionnels exerçant dans les établissements accueillant des personnes âgées et présentant un risque de forme grave" rappelle l'établissement hospitalier. Le processus sera ensuite étendu aux EHPAD et unités de soins longue durée de tout le territoire à partir du 4 janvier.
Le CHRU de Tours est le coordinateur des opérations dans le département. L'établissement est chargé du stockage des doses de vaccins pour les 18 EHPAD du territoire. Les congélateurs adaptés à la conservation du vaccin ont été livrés par l'Etat. Cinq jours maximum peuvent s'écouler entre la sortie du congélateur et l'injection.
Vaccin : à qui le tour ?
Les premiers établissements concernés sont l'EHPAD Debrou de Joué-les-Tours, l'EHPAD de Luynes, celui de Loches et l'EHPAD l'Ermitage, qui dépend directement du CHRU. Une consultation pré-vaccinale devra être faite préalablement par le médecin traitant du résident et du professionnel concerné par la vaccination, notamment pour le recueil du consentement.
"Même pas mal" : Mauricette, 78 ans, première personne vaccinée en France contre le Covid-19https://t.co/66WvH6slJ5 pic.twitter.com/4G0VnfQYe6
— franceinfo (@franceinfo) December 27, 2020
Pour les résidents qui ne seraient pas en état de donner un avis éclairé, le consentement sera recueilli auprès du tuteur ou, à défaut, en se basant sur l'avis d'une personne de confiance. La présence d'un médecin sera obligatoire lors de la vaccination.
Progressivement, la vaccination - qui nécessite deux doses - sera ensuite étendue aux personnes âgées de plus de 75, puis entre 65 et 74 ans. Les professionnels de la santé et du médico-social de plus de 50 ans ou à risque suivront. Le vaccin sera accessible à l'ensemble de la population une fois ces premières étapes passées.