En raison de la loi anti-gaspillage, des colis non distribués par des transporteurs privés peuvent maintenant être rachetés et revendus au poids. Une pochette-surprise nouvelle formule qui a séduit dans cette galerie marchande.
Ce livre ou ces vêtements de seconde main que vous avez commandé en ligne ne vous sont jamais parvenus ? Il est possible qu'ils aient fait des heureux dans un stand de galerie marchande comme celui de Steve Chevalier, à Tours-nord.
"C'est comme le grattage !"
Le principe est simple : des colis anonymes, vendus au poids. Il s'agit de commandes non distribuées, revendues à cet entrepreneur par des transporteurs privés dans le cadre de la loi contre le gaspillage. "Avant la loi anti-gaspi, tout était détruit", résume l'entrepreneur. "Les gens sont curieux, c'est un peu comme un jeu."
"C'est comme le grattage, on ne sait jamais ce qu'il y a derrière", s'amuse une cliente devant ces pochettes-surprises nouvelle génération. Un autre client ouvre un paquet et se retrouve... devant une robe de princesse bleue ciel.
"Ça nous intrigue", reconnaît une autre, "on a l'impression qu'on va tomber sur de beaux colis, mais ça peut aussi être moins bien".
Cette formule, plus économique que de rechercher les destinataires initiaux ou les expéditeurs, est aussi le signe du nombre de colis égarés par les transporteurs.
Avec N. Lemaire et S. Collin