VIDEO. "La vase arrivait jusqu'à mes hanches" les inondations passées, la solidarité pour nettoyer un camping avant les vacances

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Reportage au sein du camping de Candes-Saint-Martin ©Marine Rondonnier et Alexane Clochet

Deux semaines après la crue historique de la Vienne dans le sud Touraine, les professionnels du tourisme sont à pied d'œuvre pour ouvrir le plus rapidement au public. ,Depuis, bénévoles et salariés s'activent pour tout remettre en état. Et il y a urgence avec les vacances de printemps qui débutent.

De la vase jusque sur les plans de travail. Après les inondations, il y a fort à faire au camping de Candes-Saint-Martin, en Indre-et-Loire. Roulottes et cabanes doivent retrouver leur éclat pour accueillir les touristes. Le camping de Candes-Saint-Martin devait ouvrir le 6 avril mais la crue l'en a empêché. 

Des crues dévastatrices

"Les terres de belle rive" ont été touchées par les crues qui ont frappé le département, fin mars 2024. Le camping longe la Vienne. La rivière a par exemple dépassé les 5 mètres à Chinon, à 15 km de là. Et jusqu'à 9 mètres à Nouâtre. Dans le camping, l'eau est arrivée jusqu'aux fenêtres des logements. Casseroles et autres vaisselles se sont retrouvées emportés, les meubles et literies plein de vase.

Nettoyer en urgence pour ouvrir 

Une fois le niveau de l'eau redescendu, les dégâts constatés, les deux propriétaires font rapidement appel à la solidarité. Les habitations dédiées aux vacanciers ne sont pas en état pour les accueillir. Et il faut agir vite. Employés, habitués, ils sont ainsi venus prêter main-forte pour que le camping puisse rouvrir le plus vite possible.

"La vase ça rentre partout" détaille Patricia Jaunay, cuisinière au camping et bénévole pour nettoyer les infrastructures. "Au lieu d'avoir une plaque de cuisson blanche, vous l'aviez noire.

Récup' et solidarité

Certains mobiliers sont hors d'usage. Trop abîmés par les eaux. Le temps des assurances est trop long, alors la récup' est au programme pour pallier les manques. Au total, Emmanuelle Riou et son mari, propriétaires, estiment le coût des dégâts à 60 000 euros. "On avait quelques projets pour faire évoluer le camping, ça va être remis à l'année prochaine".

Laétitia Sejot est une habituée du camping. Elle aussi a répondu à l'appel pour enfiler une paire de gants et s'armer de beaucoup d'huile de coude. La cabane la plus fortement touchée a été emportée par le courant.

Hors de question pour Emmanuelle de rater le mois de mai "c'est une période importante, qui équivaut presque à un juillet/août pour nous". Les dix-huit hébergements locatifs devaient ouvrir le 6 avril. Au moment des crues, tout était donc prêt pour accueillir les premiers vacanciers. "On voyait bien qu'il pleuvait" se souvient Emmanuelle Riou "mais on a été surpris par la montée rapide des eaux". La réouverture totale est envisagée pour le 1er mai.

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