Indre : une pétition lancée pour sauver la gare d'Argenton-sur-Creuse

Lancé le 8 mars dernier, la pétition pour sauver la gare de l'Indre compte déjà plus de 4500 signatures.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Pour le rétablissement et le maintien de l'arrêt des trains Intercités en gare d’Argenton-sur-Creuse en provenance ou direction de Paris". C'est ce qu'exige le comité de défense la gare SNCF d'Argenton-sur-Creuse.


Pour obtenir gain de cause, le collectif a lancé le 8 mars dernier une pétition, qui compte plus de 4500 signatures. A l'origine de cette initiative Martine Irzenski, installée depuis cinq ans dans la petite commune d'Indre. "Ca devient l'horreur. Chaque année, il y a de moins en moins de trains", s'exaspère la femme.

Cette comédienne de profession effectue pour son travail régulièrement des allers-retours entre la capitale et la petite commune de l'Indre. Des navettes qui sont de plus en plus compliqués à faire selon elle. "Il n'y a que deux trains direct vers Paris, les deux le matin. Le soir, il n'y en a plus aucun de direct pour Paris, excepté le dimanche".

De plus, avec la volonté de développer les lignes grande vitesse (LGV), qui connectent les métropoles en des temps records, ce sont les arrêts en gare des petites agglomérations qui risquent de passer à la trappe. Ce scénario effraie et provoque également la colère des habitants d'Argenton-sur-Creuse et de ses alentours.

"Nous sommes de plus en plus isolés"

La crainte. Celle d'être oublié, mis à part. Elle est également en grande partie la raison de cette pétition. "Nous sommes de plus en plus isolés, ça en devient exaspérant", soupire la femme fondatrice du comité.

Ainsi, on peut lire les lignes suivant dans le texte de réclamations : "Ces suppressions entraînent de nombreuses difficultés aux habitants de la région d’Argenton-sur-Creuse qui n'ont plus la possibilité de se rendre par le train à Paris de façon régulière. Étudiants, travailleurs, retraités, familles, voyageurs et bien d'autres, vous êtes tous concernés. Outre les déplacements professionnels, il n'est plus possible pour nos familles ou nos amis de venir nous rendre visite pour le week-end"

Isolés mais pas seuls. C'est en tout cas ce qu'assure Martine Irzenski. Plusieurs figures politiques de la région auraient adhéré à la cause des usagers du mouvement. "Nous avons reçu le soutien de la sénatrice de l'Indre, Frédérique Gerbaud, ainsi que celui du maire d'Argenton-sur-Creuse, Vincent Millan".

Une assemblée générale de constitution du comité de défense doit se tenir le 8 avril prochain à la Salle Charles Brillaud à Argenton-sur-Creuse. "Nous allons établir les statuts de l'association et réfléchir à nos prochaines actions", détaille Martine Irzenski. "Quoiqu'il en soit il faut que ça aille vite. Et s'il n'y pas de réponse rapidement nous tenteront d'avoir un rendez-vous avec la ministre des transport Elisabeth Borne".

Ce que souhaite précisément le collectif 

-L’assurance du maintien des arrêts des trains directs intercités en gare d’Argenton-sur-Creuse, en particulier le train pour Paris menacé de 9h59 et ceux de 12h37 et 17H37 au départ de Paris.

-Des directs au départ de Paris entre 7h30 et 9h00 le matin, comme le rétablissement du 8h41 et des trains directs au départ de Paris, avec l’assurance d’en avoir un l’après-midi et entre 18h30 et 20h00.

-Des trains directs au départ d’Argenton-sur-Creuse le matin pour une arrivée sur Paris avant 9h00, et des trains directs l’après-midi et le soir qui n’existent pas aujourd’hui.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information