Marquée par la fermeture imposée de sa maternité de proximité, la commune du Blanc a réuni les défenseurs de sa cause dans des Etats Généraux.
"Macron, accouche !" Six mois après la décision prise par l'ARS de fermer définitivement la maternité de proximité du Blanc, dans l'Indre, les défenseurs du service n'ont pas faibli.Le collectif "C'est pas demain la veille" et leurs alliés organisent, sur le territoire de leur commune, trois jours "d'Etats généraux des maternités de proximité". Des élues, comme la maire du Blanc Annick Gombert, ou la vice-présidente du conseil régional du Centre Val-de-Loire Anne Leclerc, mais aussi des soignants et des militants ont été conviés.
Combat et débats
Le but : montrer que les partisans des maternités de proximité n'ont pas désarmé, et même qu'ils se renforcent. "On voit bien que le problème se généralise en France, juge Jean-Michel Mols, du comité de défense du centre hospitalier. Pour avoir un peu de poids face au ministère, on savait qu'il faudrait s'unir. On a des combats locaux, mais le problème, c'est la politique générale. Au Blanc, on connaît bien, ça remonte à 1998 !"
Les organisateurs ont malgré tout opté pour l'ouverture et le pragmatisme, avec des groupes de travail sur les alternatives à "inventer pour accoucher en sécurité", entre autres.