Après les JO 2024, un bilan mitigé pour l'hôtellerie et les restaurateurs loin de Paris

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Les JO prennent fin, et l'heure est au bilan pour les hôteliers, restaurateurs et commerçants. À Châteauroux, où se déroulaient les épreuves de tir, l'aubaine n'a pas été aussi belle qu'espérée.

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Les Jeux olympiques prennent fin, et après le clap de fin le 6 août dernier, Châteauroux fait ses comptes. Sur le plan sportif, le bilan est vite fait : avec une unique médaille d'argent les espoirs français en tir sont douchés. En revanche, les restaurateurs, hôteliers et commerçants espéraient profiter d'une belle aubaine.

Les hôtels ont fait le plein

De fait, les hôteliers ont le sourire à Châteauroux. Dans le Berry, 55% d'entre eux rapportent une hausse de la fréquentation, selon un sondage du syndicats des chefs d'entreprises du secteur, l'UMIH. "Durant trois semaines, on a fait le plein ou quasiment le plein", se réjouit régis Tellier, gérant de l'Élysée Hôtel en centre-ville, avec un taux d'occupation avoisinant les 95%. "Pour nous c'est une belle opération."

Une opération d'autant plus belle que les prix ont été augmentés pour profiter de l'aubaine olympique. "Rien d'exagéré" néanmoins selon le gérant, dont les prix à la nuitée ont augmenté de 40% pour atteindre 140 euros.

Les restaurateurs déçus

En revanche, du côté de la restauration, on reste sur sa faim. Seuls 11% d'entre eux estiment avoir réalisé une meilleure performance qu'en période normale, sans les JO. La faute, selon Véronique Gaulon, présidente de l'UMIH Berry, au fait que les athlètes et les trousites bénéficient de zones de restauration à l'intérieur des structures olympiques, et n'auront donc pas eu besoin de visiter les restaurants berrichons.

Certains ont pourtant réussi à tirer leur épingle du jeu, comme en témoigne Mickaël Bohal, chef cuisinier au Café de Paris à Châteauroux. Selon lui, les aménagements mis en place par la mairie ont permis d'amener plus de monde dans le centre-ville. Mais le reste du territoire berrichon n'a, vraisemblablement, pas autant profité de l'afflux de touristes dans les restaurants.

Propos recueillis par M. Vinayagamoorthy.

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