Comme partout en France, les personnels des urgences de Châteauroux n'en peuvent plus. Ils ont manifesté leur mécontentement ce jeudi.
Ils étaient près de 80, rassemblés ce jeudi devant l'entrée de l'hôpital de Châteauroux. 80 médecins, régulateurs, infirmiers, bref tous les métiers concernés par le service des urgences.
A l'image du mouvement initié depuis plusieurs semaines dans tout l'hexagone, les personnels castelroussins expriment un ras le bol face à la dégradation de leurs conditions de travail.
Partout les équipes se disent en sous-effectif et avouent ne plus pouvoir accueillir les patients de façon décente.
[Châteauroux] - demain ! pic.twitter.com/hLpfv8bI86
— NPA 36 - Indre (@NPA36) 3 juillet 2019
A Châteauroux les A.R.M, Assistant de Régulation Médicale, ont été reçus par la direction de l'établissement, mais leurs demandes n'ont pas abouties.
Ces A.R.M pointent l'impossiblité de faire face à la charge de travail et constatent qu'elle fait même fuir les personnels temporaires appelés en renfort.
Tous réclament aussi le paiement des heures supplémentaires, réalisées pour pallier le chronique déficit de personnels.
Une pénurie qui pourrait être, peu à peu, résolue par le plan Buzyn, la ministre de la Santé, dont les annonces, début juin, d'une "mission d'analyse et de propositions concrètes à l'automne" n'ont encore rien changé à la mobilisation des urgentistes.