Dans moins d'un an, ce sera le coup d'envoi des Jeux Olympiques, en France, et surtout à Châteauroux, qui accueillera les épreuves de tir sportif. Le Centre national va devoir toutefois investir pour répondre au cahier des charges. C'est ce qu'est venu constater, ce samedi 09 septembre, Tony Estanguet, le président du comité d'organisation de Paris 2024.
À moins d'un an des Jeux Olympiques, le Centre National de Tir Sportif de Déols (Indre) se prépare à accueillir ses épreuves. Elles se dérouleront du 27 juillet au 5 août 2024 pour les Jeux Olympiques et du 30 août au 5 septembre 2024 pour les Jeux Paralympiques.
Ce samedi (09 septembre), en visite dans le Berry, Tony Estanguet a pu faire le point sur l'ampleur des aménagements qu'il reste à faire. Par exemple, la pelouse autour du CNTS va devenir synthétique pour un coût d'un million d'euros d'investissement. Il faudra également entreprendre des travaux d’accessibilité ou encore modifier les gradins et les tribunes. La Fédération française de tir, propriétaire des lieux, va partager les factures avec le comité d’organisation des Jeux. "Les travaux éphémères sont pris en charge par Paris 2024. On a des travaux d'aménagement qu'on aurait dû faire déjà auparavant [...] Ce sera la part de la Fédération", explique Michel Baczyk, le président de la FFTir.
Les travaux vont débuter mi-septembre et perturber l’activité du site. Les entraînements et les compétitions seront délocalisés. Ces contraintes sont assumées par le patron du comité d'organisation.
"Tout le monde ne peut pas être au village des athlètes à Paris. Mais pour régulièrement travailler avec eux, le premier critère qui compte pour les athlètes, c'est d'abord si on va avoir des conditions de performances adaptées. Ici, on a cette garantie. On sait que c'est un équipement qui a été conçu pour ce sport", assure Tony Estanguet.