Un agriculture de Saint-Maur, près de Châteauroux dans l'Indre, a décidé d’agrandir son activité d'élevage pour contrer les difficultés de la filière céréalière. Une enquête publique a été ouverte pour examiner ce projet de ferme d'engraissement qui accueillerait plus de 700 taurillons.
Il transforme ses céréales en viande. A la tête de son exploitation familiale, Jean-Pierre Garcia est un « engraisseur ». Une activité peu courante dans la région pour ce céréalier qui souhaite diversifier ses sources de revenus. L’agriculteur compte augmenter sa capacité de production. La raison principale : la crise céréalière.
Les céréales ça va très mal, nous vendons en dessous de notre coût de production,
Jean-Pierre Garcia, agriculteur.
Doubler la production
Actuellement, son exploitation permet d'engraisser 350 à 400 broutards en 180 jours. Des taurillons de race limousine, venant des exploitations du sud de l’Indre, de la Creuse et de la Haute-Vienne principalement. L’agriculteur est prêt à investir 350 000 euros pour construire une nouvelle stabulation et doubler sa capacité d'accueil. A terme, la ferme d’engraissement pourrait accueillir plus de 700 taurillons et l’agriculteur compte embaucher un salarié supplémentaire.Le projet de Jean-Pierre Garcia va être examiné. Une enquête publique est ouverte à la mairie de Saint-Maur jusqu’au 24 novembre.
► Le reportage de Catherine Lacroix et Jean-Philippe Pazzini.
A la tête de son exploitation familiale, Jean-Pierre Garcia est un « engraisseur ». Une activité peu courante dans la région pour ce céréalier qui souhaite diversifier ses sources de revenus.
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