SOS Homophobie lance sa campagne d’affichage nationale dans l’Indre pour une "ruralité positive" 

Choisir l’Indre pour lancer une campagne d’affichage sur la « ruralité positive », c’est la stratégie de l’association SOS Homophobie pour rompre les clichés sur les personnes LGBT+. A la campagne, les personnes LGBT+ souffrent en plus de l'isolement. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité


« Je suis une fan de musique techno. Je suis une femme trans », « J’aime les femmes. J’aime les hommes. J’aime le théâtre. » Voici les slogans que le public pourra découvrir sur les affiches de la campagne SOS Homophobie dès aujourd’hui dans l’Indre. Couleurs pop, portraits dynamiques de personnes LGBTQI+, l’association veut montrer une « la ruralité positive ».

« Nous voulons rompre avec les clichés. Aujourd’hui, les personnes LGBTQI+ sont aussi en ruralité, ils sont périurbains. Et leur profils sont diversifiés. On a des personnes de tous âges et de tous les milieux sociaux. » Georges Ratineau, co-délégué régional SOS homophobie pour la région Centre-Val de Loire. 




Une campagne de ce type qui débute en milieu rural, c’est un signe fort pour les personnes LGBTQI+ installées dans nos campagnes. Des personnes qui subissent une double discrimination par l’isolement et le manque d’accès aux moyens de communication. L'Indre étant connue pour ses zones blanches, l’accès à internet est plus difficile qu’en ville. Internet est pourtant un des premier moyen de s’informer ou de rester en contact avec des associations. Etre LGBTQI+ en ruralité est souvent une vrai gageure. Pourtant, Georges Ratineau précise « les personnes LGBTQI+ sont des personnes heureuses, investies dans la cité, engagées… » 

 


Pourtant les collectivités s’engagent de plus en plus. Au commissariat de Châteauroux, une référent LGBT est présent pour prendre toutes plaintes sur ce thème. Mais moins de 10% des personnes LGBTQI+ portent plainte en zone rurale. C'est peu, d'autant que les actes homophobes ne sont pas en régression, au contraire. SOS homophobie a nommé un référent sur l’Indre, mais il est bien seul à répondre aux questions des personnes qui le contact. Et il y a plus d’un an, un centre LGBTQI+ a ouvert à Vierzon. Un signe que la ruralité n’est pas laissée pour compte en région Centre-Val de Loire.

Aujourd’hui, avec cette campagne d’affichage moderne « où on a pas mis de tracteurs, ni de clocher », précise Georges Ratineau, l’association veut toucher le grand public. Fini les préjugés ou les a priori sur les identités et le genre. « Une personne LGBTQI+ est une personne à part entière dans notre société! » 

 

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information