Mardi 2 juillet, plusieurs bâtiments du centre de Valençay ont été détruits par le feu. Il s'est déclaré dans une supérette et s'est propagé rapidement dans les immeubles voisins. Il n'y a pas de victimes, mais les dégâts sont considérables.
L'incendie qui a ravagé la supérette rue de la République à Valençay, n’a pas fait de victime, mais a laissé derrière lui un paysage de désolation, un passant témoigne « quand on a regardé, y avait le feu déjà à l’étage, puis ça s’est propagé partout, jusqu’à la supérette ». Dès 13h45, l'alerte a été donnée, mobilisant une cinquantaine de pompiers et des moyens considérables pour contenir le sinistre qui menaçait de s'étendre aux bâtiments voisins. Objectif, stopper la propagation du feu.
Quand on est arrivé, y avait un fort risque de propagation sur les bâtiments adjacents, on a réussi malgré tout, avec un risque d’explosion, car il y avait une vingtaine bouteilles de gaz. D’ailleurs y en a deux qui ont explosé.
Capitaine Yannick Thévenet, chef du centre de secours de Valençay
Six personnes ont dû être évacuées et hébergées à l'hôtel par mesure de sécurité. Le marché a été perturbé, et parmi les victimes collatérales, la boulangerie de Valençay, laissant les habitants privés de leur dernière boulangerie et de leur unique épicerie, désormais détruites ou fermées pour une durée indéterminée.
Pas de pain, pas d’épicerie, on ne va pas toujours aux grandes surfaces ! Faut faire vivre les petits commerçants, si l’on veut qu’ils restent dans notre ville.
Une habitante de Valençay
Face à l’instabilité des structures, et un pignon qui menace de s'effondrer, le maire de Valençay a interdit la circulation et le stationnement des véhicules jusqu’au 14 juillet par arrêté municipal.
L'ampleur des dégâts est telle que la supérette semble condamnée à rester fermée pour un temps indéfini. Des évaluations des dommages sont en cours, par des experts, mais la réouverture semble improbable à court terme. Cette fermeture ne va pas aider le commerce de proximité. Il y a un an, un incendie avait déjà ravagé une boulangerie.