Les pluies régulières ont bien arrosé les cultures au printemps. Le revers de la médaille, c'est que cette moisson sans soleil est plus difficile qu'à l'accoutumée.
Les moissonneuses-batteuses doivent tourner lentement car la paille gorgée d'eau est dure à broyer. Pour Alain Tarragon, cultivateur à Charonville, "la récolte s'annonce de nouveau atypique".
Si la paille gorgée d'eau n'est pas exploitable cette année, en revanche les céréales devraient « bien » se vendre. Actuellement une tonne d'orge se négocie autour de 190 euros, le blé tendre 210, 250 pour le blé dur.
Après l'orge d'hiver, suivra la moisson du colza, suivie de peu par les blés durs et tendres.