Dans le département, onze collectivités ont contracté plus de 80 millions d'euros d'emprunts dangereux.
Lucé pénalisée par les emprunts toxiques
La ville de Lucé et dix autres collectivités d'Eure-et-Loir ont contracté des emprunts à taux variables qui vont coûter cher aux contribuables.
Lorsqu'elle a convaincu les communes, les collectivités territoriales et certains établissements publics, la banque Dexia parlait "d'emprunts structurés". Aujourd'hui, alors que leur nocivité apparaît, on parle plus clairement "d'emprunts toxiques".
Persuadés de faire économiser de l'argent à leurs communes, de nombreux maires ont contracté des emprunts à taux variables le plus souvent indexés sur la parité entre l'euro et le franc suisse.
L'évolution des cours a provoqué dans bien des cas une explosion de la dette qui va coûter très cher au contribuable.
Parmi ces communes, la ville de Lucé (28), qui avait contracté ces emprunts du temps de l'ancien maire.
Au printemps dernier, la nouvelle équipe municipale a réussi à renégocier l'un des quatre emprunts en cours mais la dette reste élevée.
Voir le reportage à Lucé et Chartres
Voir la carte de France des emprunts toxiques publiée par Libération