Groupe Doux: les salariés dans l'attente

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Le tribunal de commerce de Quimper rendra aujourd'hui sa décision sur le devenir du groupe volailler Doux, leader européen de la volaille : il devra principalement trancher entre une offre de reprise et le plan de continuation du PDG Charles Doux, deux scénarios impliquant de nombreuses suppressions d'emplois.

Des milliers d'emplois en jeu
Le volailler Doux emploie directement 3.400 salariés. 800 éleveurs l'approvisionnent en matière première et 2.000 personnes sont employées par des sociétés de transport travaillant pour le groupe ainsi que de nombreux sous-traitants.

En région Centre, le site de Boynes dans le Loiret comprend 220 salariés et l'usine d’abattage de Blancafort dans le Cher 180 . Spécialisé dans l’abattage de dinde, le site en assure également  la distribution.
 

Deux scénarios envisagés
Sur la quinzaine d'offres de reprise déposées, deux options principales se détachent.

- La reprise du goupe par le consortium Sofiprotéol - l'établissement financier de la filière huiles et protéines végétales - qui regroupe des acteurs français du secteur volailler, privés et coopératives: Glon Sanders (filiale de Sofiprotéol), Duc, LDC, Terrena, Tilly-Sabco et Triskalia, dont certains ont fait des offres individuelles.
L'offre de Sofiprotéol prévoit de reprendre 2.707 salariés et d'en reclasser 371 dans ses filiales.


- La seconde option est présentée par le PDG, Charles Doux, qui propose un plan de continuation avant la présentation d'un plan global de relance du groupe. Dans ce plan, qui préserve 3.185 emplois selon le directeur général Michel Léonard, la banque britannique Barclays deviendrait ajoritaire dans le capital du groupe, contrôlé à 80% par la famille Doux et à 20% par la BNP.





 
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