Le Loiret reste ancré à droite

La droite a maintenu ses positions dimanche dans son bastion du Loiret

Dans la 1ère circonscription (Orléans sud), le sortant Olivier Carré (UMP) vire en tête avec 38,49% des voix devant l'EELV Jean-Philippe Grand, soutenu par le PS (31,73%). Pour l'emporter, le 1er adjoint de la Ville d'Orléans devra bénéficier d'un report des voix du Front national (13,11%).

Dans la 2e circonscription, le face-à-face opposera le maire UMP d'Orléans Serge Grouard, député sortant, au maire socialiste de Saint-Jean-de-la-Ruelle Christophe Chaillou.Mais, contrairement aux dernières législatives, les deux candidats font presque jeu égal. Le sortant recule de neuf points à 37,24% des voix, tandis que son adversaire, à 36,33%, en gagne près de 12 et estime avoir de bonnes chances au second tour.

4e et 5e circonscriptions: ballotage favorable pour les candidats de droite

Dans la 4e circonscription du Loiret (Montargis), le sortant UMP Jean-Pierre Door, avec 38,54% des voix, est en ballottage favorable face à la socialiste Jalila Gaboret (25,44%). A quelques voix près, le Front national ne peut se maintenir malgré les 20,11% de Bernard Chauvet.

Le FN échoue également dans la 5e (Pithiviers), bien que sa candidate dépasse les 20%. Dans cette circonscription, le duel du 2ème tour opposera deux femmes, l'UMP Marianne Dubois, sortante, qui recueille 34,11% des voix, et la socialiste Carole Canette, qui la talonne avec 32,21% des voix.


3e et 6e circonscription: deux socialistes arrivent en tête

Dans la 3e circonscription (sud-est), la division de la droite et l'absence de sortant ont permis au socialiste Philippe Froment d'arriver en tête avec 31,61% des voix, devant l'UMP Claude de Ganay (29,16%), qui a souffert de la candidature du maire divers droite de Gien Jean-Pierre Hurtiger (11,56%), soutenu par le MoDem.

 

Dans la 6e circonscription (Orléans est), la socialiste Valérie Corre, avec 35,64%, sera opposée au président de l'agglomération d'Orléans, l'UMP Charles-Eric Lemaignen. Il a obtenu 26,41% des voix et va devoir batailler pour le second tour en espérant rallier les voix du Nouveau centre (10,39%) et du FN (16,13%), alors que son adversaire n'a que peu de marge.

Malgré ces ballottages serrés, la gauche espère néanmoins pouvoir empêcher la droite de réaliser un cinquième grand chelem d'affilée à l'issue du second tour des législatives.