En janvier 2011, à Orléans, Azde Moufakkir a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle pour tentative de vol avec arme, séquestration, violence aggravée.
La victime de cette séquestration avait été un chef d'entreprise du Montargois, relaché après une nuit de violence.
Azde Moufakkir ne conteste pas sa participation aux faits. La nuit du 29 mai 2005, il était présent au domicile du chef d'entreprise montargois, Robert Clairay. Son empreinte génétique a été retrouvée sur place. De plus, la victime a reconnu en Azde Moufakkir, la voix, la morphologie du meneur de la bande cagoulée qui l'a séquestré, battu, une nuit durant.
Si Moufakkir ne conteste pas sa présence, il précise qu'il n'est pas le chef de l'équipée nocturne, plutot un dépanneur non-violent. "On" est venu le chercher une nuit en banlieue parisienne, au Cactus Bar pour ouvrir un coffre-fort récalcitrant. "On", des complices dont Moufakkir ne donne pas le nom. A ses yeux donc, il ne mérite pas les 14 ans de prison, la peine prononcée en janvier 2011 par la Cour d'Assises du Loiret.
Pour son procès, en plus de Michel Konitz, Azde Moufakkir a choisi d'être représenté par un ténor du barreau, Maitre Eric Dupont-Moretti.
L'accusé encourt une peine maximale de 30 années de réclusion criminelle.
Le verdict est attendu mercredi soir.