Jeux Paralympiques : qui sont les athlètes engagés en Centre-Val de Loire ?

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Les Jeux Paralympiques débutent ce mardi 24 août avec la cérémonie d'ouverture, diffusée sur nos antennes à 13 heures heure française. Onze athlètes de la région Centre-Val de Loire tenteront de décrocher l'or paralympique sur les terres nippones.

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Les Jeux Paralympiques de Tokyo s'ouvrent ce mardi 24 août à 13h heure française. La cérémonie d'ouverture marque le début de douze jours de compétition qui, comme lors des Jeux Olympiques, se dérouleront sans public. Si comme toujours la Grèce, berceau des Jeux, défilera en premier, la France clôturera ce défilé avec ses deux-portes drapeaux : le tennisman Stéphane Houdet et la judokate Sandrine Martinet, licenciée à l'US Orléans. Comme elle, ils seront onze à défendre les couleurs tricolores jusqu'au 5 septembre. 

  • Sandrine Martinet, judokate de l'US Orléans et porte-drapeau pour ses derniers Jeux

Douze fois championne de France, un titre européen, championne du monde à trois reprises et trois médailles olympiques, dont une en or : en vingt ans de carrière, Sandrine Martinet s’est fait un nom dans le paysage du judo. Cet été à Tokyo, la n°1 mondiale dans sa catégorie des -48kg portera une nouvelle fois les couleurs françaises, mais aussi celles de son club, l’US Orléans. La judokate de 38 ans avait prévu de prendre sa retraite sportive après les Jeux Olympiques de Rio en 2016 pour s’occuper de ses enfants, mais n'arrivait "pas à faire la transition. J’avais encore des choses à faire au pays du judo !” nous confiait-elle en juillet dernier.

  • Marie-Amélie Le Fur, la Blésoise détentrice du record du monde en saut en longueur

Marie-Amélie Le Fur, c'est huit médailles olympiques et douze médailles mondiales. Championne du 100 m à Londres en 2012, du 400 m et du saut en longueur à Rio en 2016, elle est également la présidente du comité paralympique et sportif français. La Blésoise défendra notamment sur les terres nippones son titre à la longueur.

  • Raphaël Beaugillet, le cycliste Chevernois roulera pour ses premiers Jeux

Pratiquant le cyclisme sur piste à haut niveau depuis seulement trois ans, c'est la première fois que l'athlète mal-voyant livre une performance suffisante pour les Jeux. En février dernier, il nous confiant que "si c'était organisé sans public (en raison de la pandémie, les Jeux étaient menacés d'une nouvelle annulation, ndlr) toute une préparation serait nécessaire. La médaille ne sera pas simple à aller chercher".

  • Lucas Mazur, le Salbrisien en quête de sa médaille manquante en badminton

Licencié au club de Salbris (Loir-et-Cher), il ne manque qu'une médaille olympique au palmarès de Lucas Mazur. Natif d'Orléans, le jeune homme de 23 ans est déjà double champion du monde et ne vise rien d'autre que l'or pour ces Jeux. Nul doute qu'une carrière prometteuse lui tend déjà les bras. 

  • Clément Berthier, étudiant Tourangeau et joueur international de tennis de table

A seulement 21 ans, l'étudiant en troisième année à Polytech Tours est certes un athlète handisport, mais il s'entraîne également avec des valides au club de Joué-lès-Tours. Pongiste depuis plus de 10 ans, il devient champion de France Jeune en 2013 et 2014 avant de décrocher le même titre dans la catégorie -21 ans en handisport.

  • Typhaine Soldé, licenciée de l'Athletic Trois Tours, en saut en longueur à seulement 19 ans

Si elle et ses proches ne croyaient plus en sa participation aux Jeux Paralympiques, faute d'avoir atteint les minimas olympiques, la jeune femme faisait finalement partie des quatre wild-cards (invitations) reçues par la Fédération Française Handisport. Malgré son jeune âge, "ça fait plusieurs années que je m'entraîne et ça ne me fait pas peur" confiait-elle à nos confrères de la Nouvelle République.

  • Rémy Boullé, le canoéiste orléanais revanchard

L'ancien commando-para de 33 ans est devenu paraplégique suite à un accident de parachutisme. Depuis, pour accélerer sa reconstruction, il s'investit dans le sport, une passion de jeunesse : le kayak. Sur le 200m paracanoë, l'orléanais entend bien faire mieux que sa cinquième place aux Jeux de Rio.

  • Gloria Agblemagnon, Saranaise prometteuse au lancer de poids. 

Licenciée au Saran Loiret Athletic Club, Gloria Agblemagnon avait terminé 11ème lors de ses premiers Jeux à Rio en 2016. Une première expérience olympique que la jeune femme de 23 ans espère mettre à profit cette année, après une médaille de bronze aux Mondiaux de Doha en 2019. "Cette médaille, je l'attends depuis cinq ans, surtout après l'année que nous venons de passer avec le Covid-19. Je suis dans les cinq meilleures mondiales, donc je me dis que c'est possible. La médaille serait pour moi la preuve que j'en suis capable et que j'ai réussi à accomplir de grands objectifs" confiait-elle à nos confrères de France Info

  • Timothée Adolphe, le "Guépard Blanc" d'Epernon

Champion du monde du 400m en 2019 à Dubaï, six fois champion d'Europe depuis 2014 et multiple médaillé national, Timothée Adolphe, surnommé "le guépard blanc" par son entraineur, concourra avec son guide Jeffrey Lami, alias "l'Antilope". La médaille olympique est la seule qui manque à son palmarès, et comme il le dit dans son premier single de rap. "Je veux tous les titres"

  • Eric Pereira, le doyen Tourangeau de la délégation

Âgé de 60 ans, Eric Pereira participera pour la deuxième fois aux Jeux paralympiques, après Rio en 2016. Cet ancien rugbyman pratique le tir à l'arc depuis 2011 au sein du club de Saint-Avertin, près de Tours. Il a rejoint Julie Chupin, Daniel Lelou et Guillaume Toucoullet au sein de la délégation française de tir à l'arc.

Cet ancien rugbyman, résidant à Tauxigny et licencié au club des archers de Saint-Avertin (Casas) en Indre-et-Loire a débuté le tir à l'arc en 2011, deux ans après un grave accident alors qu'il était agent EDF, qui lui a écrasé la colonne vertébrale. Pendant quatre années, il a préparé les Jeux paralympiques de Rio et a décroché sa première sélection grâce notamment à plusieurs titres de champion de France et quelques places d'honneur au niveau international (3e par équipe du championnat d'Europe en 2014, 8e des mondiaux en 2015, 9e du championnat d'Europe en 2016). Il fait partie du top 10 mondial.

 

  • Manon Genest, castelroussine également en lice au saut en longueur

La jeune femme de 28 ans participe elle aussi à ses premiers Jeux Paralympiques. Licenciée à la fois à Décines (Auvergne-Rhône Alpes) et à la Berrichonne Athlétic Club, elle avait battu son record personnel lors des championnats d'Europe handisport de saut en longueur en juin dernier. Un sport qu'elle ne pratique que depuis fin 2019.

 

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