Journée de mobilisation pour la Santé : des rassemblements dans plusieurs villes de la Région Centre-Val-de-Loire

Hausse des salaires et des effectifs, arrêt des fermetures de lits ou d'établissements, les revendications n'ont guère évolué depuis les manifestations du 16 juin dernier. À l'évidence, le Ségur de la Santé ne répond pas aux attentes des personnels concernés, dans le public comme dans le privé.

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Dans la région Centre-Val de Loire, c'est à Orléans qu'a été donné le coup d'envoi de cette journée d'action : quelques dizaines de personnes se sont réunies en milieu de matinée devant le CHRO de La Source.

Une mobilisation quelque peu décevante pour les organisateurs (intersyndicale CGT-FO-FSU). Mais qui ne surprend guère Cédric Montagne, secrétaire général CGT au CHRO :

"Les vacances sont dans toutes les têtes après cette période particulièrement épuisante. Et puis, il faut bien que l'on maintienne la pression, mais tout le monde ne peut pas se permettre, financièrement, de faire deux jours de grève. Ce n'est pas pour rien si l'on réclame une hausse générale des salaires !

Mobilisation en baisse, également, à Tours, l'autre métropole régionale : environ 600 personnes se sont rassemblées devant les locaux de l'Agence régionale de Santé, avant de défiler, en milieu d'après-midi, dans les rues du centre-ville.

Le nouveau Maire de Tours, Emmanuel Denis est venu dialoguer avec les manifestants et leur apporter son soutien.
Selon l'intersyndicale tourangelle, "le Ségur de la Santé n'est qu'une imposture qui vise à ne pas répondre aux revendications. Le gouvernement promet déjà des augmentations de salaires, mais à quel prix et à quelles conditions, alors que les fermetures de lits se poursuivent dans tous les établissements ?"

À Bourges, enfin, un premier rassemblement s'est tenu mardi en fin de matinée devant le local de l'ARS. Avant un deuxième rendez-vous, à partir de 14h, à l'hôpital Jacques-Coeur :

"Environ 200 personnes s'y sont retrouvées, explique Sébastien Martineau, secrétaire général CGT 18, dont beaucoup de soignants. La directrice de l'établissement est venue écouter ces personnels en colère. Et les discussions ont été houleuses, notamment en ce qui concerne la prime."
L'hôpital de Bourges est en effet considéré comme un établissement de deuxième ligne dans la lutte contre la COVID-19, et, à ce titre, 40 % seulement de l'effectif peut prétendre à la prime de 1500 euros.

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