Les convois d'engins agricoles sont partis à l'aube ce matin des différents points de ralliement de la région. Mercredi soir, ils ont bivouaqué à Artenay, à Courtenay, Arrabloy et à Chartres.
Les premiers tracteurs, sur quelque 1500 attendus, sont entrés dans Paris vers 10h00 et ont commencé à se rassembler sur le cours de Vincennes aux abords de la place de la Nation. Quelque 4.000 à 5.000 agriculteurs doivent aussi rejoindre la capitale en autocars et en train.
Le premier des six convois à entrer dans la capitale vient du Grand Ouest (Bretagne et Normandie), région au coeur de la crise agricole laitière et porcine, que la FNSEA, premier syndicat agricole, a voulu mettre particulièrement en avant.
Les agriculteurs, qui ont mené plus de 500 actions au cours de l'été, attendent un "engagement de la part des pouvoirs publics" en faveur des exploitants aux trésoreries exsangues.
Le gouvernement a annoncé le 22 juillet un plan d'urgence pour les éleveurs de 600 millions d'euros, dont 100 millions d'annulations de charges et cotisations et 500 millions de reports.