Les médecins étrangers ayant obtenu leur équivalence vont être maintenus en poste en Centre-Val de Loire

Lauréats de leur concours, 114 médecins étrangers vont pouvoir continuer à exercer dans un établissement hospitalier de la région Centre-Val de Loire.

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On les appelle les PADHUE, les praticiens diplômés hors UE. Ils seraient entre 4000 et 5000 à exercer la médecine en France, dont plusieurs centaines en Centre-Val-de-Loire. Pour valider leur diplôme dans l’hexagone, ils doivent passer des "Épreuves de vérification des connaissances" (EVC).

Ils étaient tenus, après les avoir obtenues, de rejoindre un hôpital dans une autre région. Une directive du Ministère du Travail les autorise désormais à rester dans l’établissement hospitalier où ils ont suivi leur formation et où ils exercent. Une bonne nouvelle, surtout dans les régions sous-dotées en médecins.

"Cet assouplissement des règles va maintenir l’effectif des médecins étrangers dans les hôpitaux de la région en tension" se félicite la directrice de l’ARS Centre-Val de Loire, Clara de Bort.

À Dreux, Chartres, Orléans et Montargis, 114 médecins étrangers, lauréats du Concours, vont pouvoir continuer à exercer. Et pour les recalés, près d’une centaine dans la région, les nouvelles règles du Ministère du Travail prévoit de prolonger leur formation sur place et donc de leur accorder de nouvelles autorisations de travail. "Une chance de pouvoir à nouveau passer l’examen " selon l’ARS.

Les non-lauréats restent dans une situation précaire

Les non-lauréats, sont embauchés sous divers statuts précaires et rémunérés entre 1500 et 2200 euros mensuels. 

"J'ai échoué [aux EVC :NDLR ]. Pourtant j'ai d'excellentes appréciations, j'enchaîne les gardes", témoigne auprès de nos confrères de l'AFP cette généraliste travaillant près de Paris, applaudie pendant la crise sanitaire. 

Dans un communiqué, une coalition syndicale appelle à examiner les dossiers de chaque médecin en commission, sans concours: car il est "essentiel" de vérifier leurs compétences, mais aussi de leur offrir rapidement un "statut pérenne" et digne.

Urgentistes, psychiatres, gynécologues, généralistes : depuis plus de vingt ans, la désertification médicale a conduit de nombreux établissements de santé en France à recruter des médecins en dehors de l'UE.

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