CARTE. Loi sécurité globale : des manifestations organisées dans plusieurs villes du Centre-Val de Loire

Des manifestations ont lieu dans toute la France ce 28 novembre pour protester contre la loi sécurité globale. L'article 24, qui prévoit de pénaliser la diffusion "malveillante" d'images des forces de l'ordre, est particulièrement contestée dans un contexte d'impunité des violences policières.

La proposition de loi "relative à la sécurité globale" continue de diviser, après avoir été votée en première lecture par l'Assemblée nationale le 24 novembre. Alors que des députés de la majorité, comme l'élue loirétaine Caroline Janvier, ont exprimé des doutes sur ce texte, plusieurs manifestations sont également prévues ce 28 novembre, à l'initiative de collectifs, de syndicats et de partis politiques.
 

"Police floutée, justice aveugle"

De fait "l'extrême-gauche" est loin d'être la seule à avoir appelé, ce week-end, à des rassemblements contre une loi que certains jugent "liberticide" dans un contexte de tour de vis sécuritaire. La CGT, Solidaire.s, le PS, le PCF, le NPA, la France insoumise ou encore EELV et les mouvements pour le climat comme Extinction Rebellion ont appelé à des rassemblements contre la proposition de loi à Paris, mais aussi à Orléans, Tours, Châteauroux ou encore Dreux.
 
La loi de sécurité globale "constitue un pas supplémentaire dans le cours autoritaire de la Macronie" a critiqué le NPA tourangeau dans un communiqué. "Incapable de gérer la crise sanitaire et ses dramatiques conséquences sociales, le gouvernement entend opérer un nouveau tour de vis sécuritaire." L'article 24, qui devrait interdire la diffusion "malveillante" d'images de policiers, est particulièrement visé, mais d'autres dispositions de la loi ont également inquiété une partie importante du spectre politique.
 
Ces manifestations font par ailleurs écho à plusieurs épisodes de violences policières, dont le dernier épisode médiatisé a eu lieu à Paris le 21 novembre. Des images, filmées par des caméras de surveillances et des smartphones, montrent plusieurs policiers frapper violemment un producteur de musique parisien dans la rue et dans son local, sans réaction notable de leurs collègues. Après la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, s'est "félicité que l'IGPN ait été saisie par la justice dès mardi" et a appelé à la suspension des policiers concernés.

Retrouvez ci-dessous la carte des manifestations en Centre-Val de Loire, ou cliquez ici
 



 
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