Agression de Chloé à Blois : des "séquelles définitives à prévoir" pour la jeune femme

Chloé est sortie du coma, deux mois après la violente agression dont elle avait été victime. Mais elle souffre de plusieurs séquelles importantes, annonce le parquet de Blois ce mardi 21 février.

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Début février, Chloé était enfin sortie du coma, après la violente agression dont elle avait été la victime quelques semaines plus tôt de la part de son ex-conjoint à Blois. Son pronostic vital n'est d'ailleurs plus engagé. Cependant, le parquet de la ville annonce ce mardi 21 février, via communiqué de presse, que la jeune femme de 24 ans en gardera plusieurs séquelles importantes.

Selon la procureure de Blois Charlotte Beluet, Chloé a fait l'objet d'un examen médical le 13 février, qui a conclu à "un traumatisme crânio-facial complexe". D'importantes lésions "compatibles avec la survenue d’impacts violents", et "en lien direct et certain" avec l'agression de son ex-conjoint le 13 décembre 2022.

Cécité totale et irréversible d'un œil 

Consciente, la jeune femme présenterait ainsi "un syndrome frontal", semblant comprendre les questions qui lui sont posées mais n'y répondant pas "de façon adaptée". 

De plus, Chloé souffre désormais d'une cécité de l'œil droit, sans possibilité de recouvrer la vue, conséquence d'une lésion du nerf optique. À ces troubles cognitifs et de la vue, s'ajoutent des troubles locomoteurs. La jeune femme devrait intégrer un centre de rééducation pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour tenter d'atténuer certaines de ces séquelles.

Chloé avait été violemment frappée par son ex-conjoint le 13 décembre 2022 à Blois, après une première dispute et une tentative de dépôt de plainte. L'IGPN avait décidé de suspendre à titre conservatoire le policier blésois qui avait refusé sa plainte, deux heures avant l'agression.

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