Le doute planait concernant la course-poursuite qui a mené à un accident mortel ce 16 mars sur l'avenue de France à Blois. L'enquête du parquet, et l'aveu du conducteur, confirment que les forces de l'ordre avaient renoncé bien avant la collision.
Le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevalier, a transmis ce 21 mars un long communiqué dans lesquels il revient en détail sur les circonstances de l'accident qui a coûté la vie au jeune Yanis, 16 ans. Il était passager de la voiture qui a provoqué une collision mortelle au niveau de l'avenue de France, au terme d'une course-poursuite avec la police.
Les quartiers nord de Blois avaient alors connu une nuit d'impressionnantes violences, avec une question restée en suspend : les policiers ont-ils - volontairement ou involontairement - provoqué cet accident mortel lors de la poursuite ?
Non, répond catégoriquement le parquet de Blois ce 21 mars. "Au moment de l’accident, le véhicule Golf n’était plus poursuivi par quel que véhicule de police que ce soit. Cet élément sera d’ailleurs confirmé par le conducteur du véhicule lui-même lors de sa garde à vue. De même il est de nouveau affirmé avec force et certitude (...) qu’aucun usage des armes n’a été opéré par aucun policier durant l’ensemble de ces faits" clarifie la Justice.
Selon les éléments détaillés, à suivre dans un nouvel article, la poursuite aurait été abandonnée à 18h42. L'accident se serait produit à peine une minute plus tard.